"La Mort de Wolverine" est un album cartonné (format 18,6 × 28,3 centimètres) d'environ cent-vingt planches (sans compter les bonus) sorti dans la collection Marvel Deluxe de Panini Comics en mars 2017. Il contient les quatre numéros qui composent la mini-série "Death of Wolverine" (septembre à octobre 2014 pour la VO) ainsi que l'épisode "Death of Wolverine: Life After Logan" (janvier 2015 pour la VO). Bien que cet événement s'inscrive dans une logique de publication plus importante, la lecture de ces pages suffit à la compréhension des grandes lignes de l'aventure.
La mini-série a été écrite par Charles Soule ("Swamp Thing", "Red Lantern", "Daredevil", ou "Superman / Wonder Woman"). Les dessins sont de Steve McNiven, encrés par Jay Lester et mis en couleurs par Justin Ponsor. "Life After Logan" est un épilogue composé de trois histoires de dix planches chacune. La première est scénarisée par Jeff Loveness, illustrée et encrée par Mario Del Pennino, avec une mise en couleurs de David Curiel. La deuxième est signée Joshua Fialkov, dessinée et encrée par Iban Coello, avec une mise en couleurs de Jim Charalampidis. La dernière est écrite par Rex Ogle, illustrée par Patrick Scherberger, avec encrage de Marc Deering et couleurs de Rachelle Rosenberg.
Dans "Wolverine" #5 (dernier numéro d'avril 2014), le héros est infecté par un virus d'une autre dimension qui affecte, de façon durable, son pouvoir auto-guérisseur et l'empêche de fonctionner.
La mini-série a été écrite par Charles Soule ("Swamp Thing", "Red Lantern", "Daredevil", ou "Superman / Wonder Woman"). Les dessins sont de Steve McNiven, encrés par Jay Lester et mis en couleurs par Justin Ponsor. "Life After Logan" est un épilogue composé de trois histoires de dix planches chacune. La première est scénarisée par Jeff Loveness, illustrée et encrée par Mario Del Pennino, avec une mise en couleurs de David Curiel. La deuxième est signée Joshua Fialkov, dessinée et encrée par Iban Coello, avec une mise en couleurs de Jim Charalampidis. La dernière est écrite par Rex Ogle, illustrée par Patrick Scherberger, avec encrage de Marc Deering et couleurs de Rachelle Rosenberg.
Dans "Wolverine" #5 (dernier numéro d'avril 2014), le héros est infecté par un virus d'une autre dimension qui affecte, de façon durable, son pouvoir auto-guérisseur et l'empêche de fonctionner.
Colombie-Britannique, le présent. Wolverine est traqué ; ses ennemis ont appris la nouvelle et comptent bien en profiter. Mal en point, couvert de sang, il est assis sur l'escalier d'un chalet à moitié détruit. Il se lève. La tête basse, il s'enfonce dans la forêt avoisinante. Le sol est jonché de cadavres de soldats armés.
New York, Baxter Building, plus tôt. Reed Richards, après examen, confirme à Logan qu'il a perdu son facteur auto-guérisseur. Il a gardé force et rapidité, mais il court un risque élevé d'infection...
En 1982, Marvel mettait en scène la mort de Mar-Vell, super-héros emblématique, sous la houlette particulièrement inspirée de Jim Starlin (voir "La Mort de Captain Marvel"). Le guerrier kree y succombe au cancer devant l'impuissance des plus fameux scientifiques de la communauté super-héroïque. Soule, pour les besoins de son scénario, reprend une partie du propos ; un justicier, atteint d'un mal incurable, se meurt. Comme Mar-Vell, Logan a consulté les plus grands : Tony Stark, Hank McCoy et Reed Richards, le "dernier génie sur sa liste". Malgré l'écho évident de la quatrième de couverture, les similitudes s'arrêtent là. Car Wolverine étant ce qu'il est, il ira jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la fin. L'auteur déroule donc un scénario cohérent, mais peu convaincant, particulièrement compressé, dont la structure rappelle un jeu vidéo : le personnage principal y fait face à une succession d'embûches et autant d'adversaires (Nuke, Vipère, l'inévitable Dents-de-Sabre, Lady Deathstrike, Ogun) avant l'affrontement final. Soule évoque deux aspects de la personnalité de Logan, son amour du Japon et le programme Arme X ; c'est d'ailleurs là que tout s'achève, la boucle étant ainsi bouclée. Graphiquement, les planches modernes et réalistes de McNiven sont très soignées ; malgré cela, si les toutes dernières pages procurent quand même un effet indéniable, le manque d'expressivité de la plupart des visages et les compositions trop figées (à l'exception des moments physiques) ne permettent pas à l'artiste de déployer toute l'émotion nécessaire à ces planches.
"Life After Logan" met en scène, tour à tour, Cyclope, qui revient sur cette relation toujours difficile et teintée de rivalité qu'il a eue avec Wolverine, Colossus et Diablo, qui rendent hommage, à leur façon, à leur défunt compagnon d'armes, et, enfin, Armor (Hisako Ichiki), pleine de chagrin, consolée par Hellion (Julian Keller). Épisodes légers, non dénués d'humour, mais sans intérêt scénaristique ou artistique.
La traduction de Nicole Duclos est satisfaisante, mais le texte aurait pu être un poil plus soigné. Malgré la pléthore de bonus, on émettra des réserves à l'égard de l'approche éditoriale. Mais pourquoi "Life After Logan" plutôt que d'autres numéros ?
New York, Baxter Building, plus tôt. Reed Richards, après examen, confirme à Logan qu'il a perdu son facteur auto-guérisseur. Il a gardé force et rapidité, mais il court un risque élevé d'infection...
En 1982, Marvel mettait en scène la mort de Mar-Vell, super-héros emblématique, sous la houlette particulièrement inspirée de Jim Starlin (voir "La Mort de Captain Marvel"). Le guerrier kree y succombe au cancer devant l'impuissance des plus fameux scientifiques de la communauté super-héroïque. Soule, pour les besoins de son scénario, reprend une partie du propos ; un justicier, atteint d'un mal incurable, se meurt. Comme Mar-Vell, Logan a consulté les plus grands : Tony Stark, Hank McCoy et Reed Richards, le "dernier génie sur sa liste". Malgré l'écho évident de la quatrième de couverture, les similitudes s'arrêtent là. Car Wolverine étant ce qu'il est, il ira jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la fin. L'auteur déroule donc un scénario cohérent, mais peu convaincant, particulièrement compressé, dont la structure rappelle un jeu vidéo : le personnage principal y fait face à une succession d'embûches et autant d'adversaires (Nuke, Vipère, l'inévitable Dents-de-Sabre, Lady Deathstrike, Ogun) avant l'affrontement final. Soule évoque deux aspects de la personnalité de Logan, son amour du Japon et le programme Arme X ; c'est d'ailleurs là que tout s'achève, la boucle étant ainsi bouclée. Graphiquement, les planches modernes et réalistes de McNiven sont très soignées ; malgré cela, si les toutes dernières pages procurent quand même un effet indéniable, le manque d'expressivité de la plupart des visages et les compositions trop figées (à l'exception des moments physiques) ne permettent pas à l'artiste de déployer toute l'émotion nécessaire à ces planches.
"Life After Logan" met en scène, tour à tour, Cyclope, qui revient sur cette relation toujours difficile et teintée de rivalité qu'il a eue avec Wolverine, Colossus et Diablo, qui rendent hommage, à leur façon, à leur défunt compagnon d'armes, et, enfin, Armor (Hisako Ichiki), pleine de chagrin, consolée par Hellion (Julian Keller). Épisodes légers, non dénués d'humour, mais sans intérêt scénaristique ou artistique.
La traduction de Nicole Duclos est satisfaisante, mais le texte aurait pu être un poil plus soigné. Malgré la pléthore de bonus, on émettra des réserves à l'égard de l'approche éditoriale. Mais pourquoi "Life After Logan" plutôt que d'autres numéros ?
Ces pages, plombées par "Life After Logan", manquent d'émotion. On est loin de la qualité et de la substance de "La Mort de Captain Marvel". C'est d'abord un coup commercial, Wolverine étant, de toute façon (et sans surprise), déjà revenu depuis.
Mon verdict : ★★☆☆☆
Barbuz
Rien qu'en voyant le nom de Charles Soule, je me suis tenu à l'écart de cette histoire. J'ai fini par accepter l'intérêt pour l'éditeur Marvel et même pour les personnages concernés de disparaître pour quelques temps, pour mieux revenir après, une attente ayant été ainsi installée chez le lecteur. Je regrette d'autant moins la disparition de Logan qu'il m'était devenu difficile de trouver des histoires intéressantes avec lui (à part Wolverine & the X-Men de Jason Aaron). En outre, j'ai trouvé que Jeff Lemire avait réussi à écrire de bons épisodes avec Old man Logan.
RépondreSupprimerPourtant, je ne suis pas certain que Wolverine reviendra mieux incarné, et je ne suis pas sûr non plus que le retour des Fantastic Four (qui finira bien par arriver) sera intéressant.
Les planches modernes et réalistes de McNiven sont très soignées. - Je me souviens effectivement des belles images mises par Bruce pour illustrer son article sur cette histoire, qui m'avaient presque fait reconsidérer ma décision de ne pas la lire. De ce que tu indiques, McNiven ne tient pas la distance, donc même cet argument perd de sa conviction.
Celui-là on me l'a offert. Je dois avouer qu'il y a de l'idée dans la première partie (le cœur du récit), mais je doute qu'il y ait beaucoup de sincérité dans cette publication.
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