mercredi 14 août 2024

"Marvel Horror" (Panini Comics ; janvier 2023)

Intitulé "Marvel Horror", ce volume colossal est paru en janvier 2023 chez Panini Comics, dans la collection "Marvel Omnibus" de l'éditeur. Cet album relié (à la couverture cartonnée) présente des chiffres impressionnants : 20,0 × 28,5 centimètres et presque 3,7 kilogrammes pour près de soixante-dix épisodes, soit plus de mille trois cents pages. Au sommaire, les versions françaises de récits tirés des "Zombie" #1-10"Bizarre Adventures" #33, "Menace" #5"Strange Tales" #74, 89, 169-174, 176-177, "Marvel Team-Up" #24, "Tomb of Dracula" #35, "Werewolf by Night" #39-41, "Marvel Two-in-One" #11, 18, 33, 41 et 95, "Dr Strange" (1974) #48, "Moon Knight" #21, "Supernatural Thrillers" #57-15, "Tales of Suspense" #14 et 20, "Astonishing Tales" #21-24, "Incredible Hulk" (vol. 1) #134 et 244, "Haunt of Horror" (1974) #2-5, "Monsters Unleashed" (1973) #11, "Fantastic Four" (1961) #222-223, "Dead of Night" (1973) #11, "Marvel Spotlight" (1971) #26, "Marvel Chillers" (1975) #1-2, et enfin "The Avengers" (1963) #185-187
Énumérer tous les contributeurs serait bien trop long. Citons quelques scénaristes. Steve Gerber (1947-2008), Doug Moench, Roy Thomas, Len Wein (1948-2017) ou Marv Wolfman. Des dessinateurs : John Buscema (1927-2002), Pablo Marcos, Ron Wilson, Gene Colan (1926-2011), Val Mayerik ou encore Sonny Trinidad. Des encreurs, Tom Palmer (1941-2022), Dan Adkins (1937-2013) et Dick Ayers (1924-2014). N'oublions pas quelques coloristes : Glynis Wein/Oliver ou George Roussos (1915-2000), entre autres. 

Un soleil rougeoyant se couche sur le bayou. Des hommes et des femmes préparent un rituel. Ils ramassent du bois pour allumer un feu. La cérémonie commence dès que la lune se lève, les tambours retentissent, les sectateurs abandonnent leurs vêtements et se tordent devant les flammes dans une parodie de danse. Une reine vaudoue apparaît alors. Elle brandit la lame d'une dague sacrificielle. Devant elle, ligoté sur une dalle de pierre, gît un richissime homme d'affaires : Simon Garth - le "roi du café" - dont le visage n'exprime que terreur. Gyps, un petit moustachu ventripotent, assiste à cette scène avec délectation, fasciné... 

Voilà un pavé aussi inattendu que bienvenu, qui comprend une compilation très variée d'histoires complètes issues de périodiques choisis du Marvel de l'âge de bronze. Si une sélection précautionneuse des épisodes proposés dans ce volume a été effectuée, c'est probablement pour ne pas empiéter sur d'autres publications similaires de la même collection, telles que "Le Tombeau de Dracula" ou "L'Homme-Chose". Si ces titres plus prestigieux ont leur propre omnibus, il ne faut pas en déduire que l'anthologie "Marvel Horror" est composée uniquement de morceaux de second choix, parce que le Zombie, Frère Vaudou ou encore Gabriel le chasseur de démons - pour ne citer que ceux-là - méritent largement que les lecteurs s'y intéressent. 

Le Zombie... 

Ces numéros (près de trois cents pages au total, tous bonus inclus) sont le joyau de l'album. Simon Garth a réussi sur le plan professionnel. Exigeant avec lui-même, il est tyrannique avec les autres. L'industriel va payer ce comportement colérique au centuple et va connaître une irrémédiable descente aux enfers en plus d'une mort violente : assommé, enlevé, proposé en sacrifice, traqué après s'être échappé et assassiné avant d'être transformé en zombie. Bill Everett (1917-1973) avait défini le ton du titre dès 1953, mais Gerber, Moench et Tony Isabella écrivent, chacun de leur côté, des épisodes poignants dans lesquels le Zombie est suffisamment conscient de son humanité passée pour s'assurer l'empathie immédiate des lecteurs. L'ex-entrepreneur dur en affaires, désormais esclave de quiconque détient l'amulette magique à laquelle il est lié, est privé de tout libre arbitre. Les auteurs opposent le fond et la forme : Garth est devenu un être difforme et effrayant qui croise la route d'êtres humains normaux en apparence, mais dont l'âme repousse les limites de la monstruosité. "Zombie" narre aussi les opportunités ratées, celles qui auraient dû être les priorités d'une vie qui a été consacrée à autre chose ; ainsi le Zombie joue-t-il à cache-cache avec sa fille Donna. Gerber développe un fil rouge au long cours en parallèle de ses arcs. Il met également en scène des personnages secondaires et des figures formidables, telles que Papa Shorty. Bien qu'il s'agisse d'un contenu adulte, la qualité supérieure du texte - par rapport aux standards du genre - est marquante. Rien d'étonnant à cela avec de tels auteurs : il y a dans le texte une vraie poésie teintée de fatalisme, en dépit de quelques répliques purement descriptives. Alors certes, les prétextes ne brillent pas toujours par leur finesse, mais ce détail ne nuit aucunement au plaisir de (re)découvrir ces histoires. "L'Île vaudoue", "La Nuit de l'araignée", avec les horribles expériences du professeur Richard Ricard, l'orgie organisée par Papa Shorty dans "Le Palais de la magie noire" et "L'Enfant des ténèbres" sont assurément les sommets de ces numéros, qui méritent leur propre album. De sinistres tableaux de la condition humaine et des fables cruelles dans ces cadres propices aux atmosphères fantastiques : Haïti et la Louisiane. 

Les dessins (en noir et blanc avec nuances de gris) sont d'une rare expressivité, détaillés, avec des mises en page recherchées et des portraits saisissants qui reflètent toute la mélancolie du Zombie. Le travail de Marcos est remarquable ; la légère rigidité des postures est à peine perceptible. Le Péruvien s'approprie le titre ; il y a là de superbes pleines pages. Mais ce sont surtout celles d'Alfredo Alcala (1925-2000), dans le #7, qui sont admirables : quel sens du détail, quel soin, quel naturel ! La séquence avec l'alligator est prégnante. Enfin, n'oublions pas ces couvertures somptueuses de Boris Vallejo et d'Earl Norem (1923-2015). 


Frère Vaudou... 

Ces épisodes (approximativement trois cents pages au total) sont un cran en dessous en matière d'atmosphère, mais sont originaux et demeurent intéressants. Jericho Drumm est un homme fier et digne, une sorte de pair du docteur Strange amené à devenir le seigneur des loas - les esprits du vaudou - presque malgré lui. Drumm et son confrère new-yorkais partagent plusieurs points communs. Ils sont médecins tous les deux. Ils habitent chacun une grande demeure dans un lieu mythique, avec un serviteur fidèle. L'invocation de Daniel, l'esprit de son frère défunt qui survit en lui, ressemble à s'y méprendre à la projection astrale de Strange. Les similarités se retrouvent même dans le noir et blanc de leur chevelure. Et là aussi, le personnage est charismatique et attachant malgré sa solennité. Les aventures de Drumm - comme celles du Zombie, elles se situent entre Haïti et la Louisiane - commencent avec un récit d'initiation. Wein imagine des histoires de possession, de malédiction, de sectes, de rivalité ou parfois des scénarios plus banals. En face, des cultes démoniaques, d'autres sorciers, ou l'organisation super-criminelle AIM (Advanced Idea Mechanics) ; le titre s'inscrit donc davantage dans le genre. Louons la qualité des textes de Wein. L'auteur utilise souvent des mécanismes naïfs et prévisibles, sans que cela soit préjudiciable au plaisir de lecture. Ce dernier finit néanmoins par s'étioler lorsque Frère Vaudou n'est plus utilisé que comme invité dans d'autres séries ; devant alors partager la vedette avec d'autres personnages, il devient moins intéressant. Que ce soit avec le Loup-Garou contre le docteur Glitternight, avec Black Panther lors d'un séjour en Afrique dans l'Ouganda d'Idi Amin Dada, ou avec Moon Knight, ces aventures en duo échouent à captiver ; même l'épisode avec le docteur Strange, malgré toutes ses promesses, peut être qualifié d'insuccès. 

Concernant la partie graphique, le titre est gâté, car c'est Gene Colan qui réalise les crayonnés. Son style du maître convient à l'atmosphère que véhicule la série, notamment les séquences qui se déroulent dans les bidonvilles d'Haïti ou dans le cimetière. Les apparitions du Seigneur des Ténèbres sont particulièrement soignées. Cela étant, les finitions manquent parfois de soin, comme par exemple un cigare tordu ou le pont d'une paire de lunettes oublié ; ajoutons encore que les traits du visage de certains personnages changent assez radicalement au gré des planches. Les artistes des autres épisodes n'insuffleront pas la même substance au sorcier. 



La Momie... 

Changement de décor avec les deux cents pages consacrées au personnage de la Momie. N'Kantu est un prince africain dont la tribu - les Swarilis - a été réduite en esclavage par les Égyptiens du pharaon Aram-Set et son grand prêtre Nephrus, pendant une période méconnue de l'Antiquité. Tour à tour esclave, rebelle, fuyard, puis à nouveau esclave avant de se réveiller trois mille ans plus tard. "La Momie", c'est d'abord une variation sur le thème du monstre utilisé comme moyen à des fins mauvaises contre son gré, à l'instar du Zombie. Là aussi, les auteurs mettent en scène un être difforme avec une certaine noblesse d'âme et une forme de compassion. Il sera confronté à des adversaires dévorés par la soif de pouvoir. Et comme le Zombie, le repos éternel lui est refusé, alors que c'est la seule chose à laquelle il aspire véritablement. Ce qui surprendra peut-être les lecteurs est cette avalanche de coups qu'encaisse la Momie - du fait de sa lenteur - au fil des pages, jusqu'à donner l'impression de servir de véritable défouloir. C'est probablement un artifice narratif qui a pour but de forcer l'empathie du lecteur pour un personnage défiguré (bien qu'il conserve toujours plus ou moins ses bandages). La moyenne de la qualité des histoires est plombée par l'arc avec les Élémentaires, aussi interminable qu'il est émaillé d'invraisemblances (surtout le début). Après cela, le personnage de la Momie est utilisé - comme Frère Vaudou - comme invité dans d'autres séries pour des associations temporaires et fortuites avec d'autres superhéros ; il apparaît ainsi aux côtés de la Chose dans un numéro creux et inintéressant. 

Si le coup de crayon de Rich Buckler (1949-2017) est très méritoire, le titre prend une tout autre dimension avec l'arrivée de Mayerik. Les planches de ce dernier sont originales et détaillées ; son encrage fin et pourtant très présent est remarquable, car il donne de la texture - et donc de la substance - à ses personnages. L'artiste propose des planches et des compositions qui susciteront l'admiration. Tom Sutton (1937-2002) pousse encore plus loin ; son travail dans le "Supernatural Thrillers" #15 coupera le souffle des amateurs les plus exigeants avec des compositions incroyables. 


Et les autres  

Parmi toutes les origines de personnages de ce genre, celle de Ça, le Colosse vivant - "It the Living Colossus" en version originale - est sérieusement tarabiscotée ; Lee mélange monstres et extra-terrestres dans un récit anticommuniste. Les États-Unis ont eu King Kong, l'URSS a le Colosse près de trente ans plus tard. Le géant se fait le bras vengeur des oppressés avant que son destin soit lié à un expert des effets spéciaux dans des aventures conçues trop hâtivement pour être passionnantes. Le Colosse croise les gargouilles ; aux origines de Gorgolla succède une histoire avec Fin Fang Foom pour clore les cent cinquante pages les moins captivantes de cet ouvrage. Ayers ne fait pas toujours des miracles au dessin. Le niveau monte d'un cran lorsqu'un autre collaborateur se joint à lui ; c'est le cas avec Larry Lieber. Kirby revient sur les origines de Gorgolla dans sept planches somptueuses, mais sa douzaine de planches sur le dragon géant est loin d'être son meilleur travail. 

La soixantaine de pages suivantes est consacrée au Golem, cette créature issue du folklore juif d'Europe de l'Est. Cette statue vivante, muette et invulnérable ou presque, rend une certaine forme de justice. Le titre présente des caractéristiques déjà évoquées plus haut : des origines prometteuses, puis un manque d'inspiration ou d'intérêt qui aboutissent par un recyclage du personnage en invité dans un "Marvel Two-in-One" aux côtés de la Chose. 

Vient alors l'un des sommets de l'anthologie : les épisodes de "Gabriel, chasseur de démons". Que ceux qui prétendent que susciter la peur dans une bande dessinée relève de l'impossible lisent ces numéros ! Cent pages sinistres absolument excellentes malgré l'aspect répétitif des intrigues, car Moench n'hésite pas à surexploiter le thème du film "L'Exorciste" (1973) de William Friedkin (1935-2023). Il le fait néanmoins avec talent et conviction. Quel personnage torturé que Gabriel ! Quel mystère ! Quelle noirceur ! Quelle atmosphère lugubre ! En outre, ce titre est servi par les dessins de Billy Graham (1935-1997) puis de Sonny Trinidad. Hélas, Gabriel sera lui aussi recyclé : il vient en aide (sa présence n'a d'ailleurs aucun sens) aux Fantastic Four dans un arc barbant au possible. 




La soixante de pages d'épisodes avec l'Épouvantail (il n'a qu'une lointaine ressemblance avec son homologue chez DC) est intéressante aussi, mais plus par l'ambiance sinistre que ceux-ci charrient que par la qualité des scénarios, l'écriture de Scott Edelman n'étant pas un modèle de cohérence, encore moins lorsqu'il invite un poisson géant dans l'intrigue. Ici aussi, la même sanction est appliquée : figurer dans un "Marvel Two-in-One" soporifique. 

Enfin, le recueil s'achève avec Modred le Mystique : l'une des lectures les plus facultatives de cet album. Le contenu est déroutant : Modred apparaît d'abord comme personnage principal plutôt tourné vers le bien avant d'intervenir dans un "Marvel Two-in-One" comme antagoniste - car il est possédé - puis dans un arc tiré de "The Avengers" connu sous le titre des "Nuits de Wundagore" (déjà publié maintes fois en version française)


Édition et traduction 

Ce sont deux points faibles. Regrettons l'absence de pagination, problème récurrent dans les publications Panini Comics ; soit c'est un choix (incompréhensible, car cela ne peut se justifier par un coût supplémentaire), soit c'est un oubli. Il y a des erreurs d'impression. Notons - dans le désordre et sans exhaustivité - des bulles inversées à deux reprises, une bulle et un cartouche inversés, un paragraphe en double (voir la dernière planche du "Werewolf by Night" #39), une bulle à moitié traduite et un mot en trop ou répété. Concernant la traduction proprement dite, elle est partagée entre Benjamin Viette et Nick Meylaender. Le résultat est parfois terriblement littéral ; par exemple, il aurait fallu traduire "detective" par "inspecteur" ou "lieutenant". En outre, certains noms propres sont traduits lorsque cela n'a aucun sens (l'AIM devient les "Ateliers d'investigation métascientifiques") alors que d'autres ne le sont pas ("Formosa" pour "Formose"). Il y a des inconsistances entre tutoiement et vouvoiement. Enfin, le texte ; ce n'est pas le déchet qui manque. Dénombrons un faux-sens, une faute d'accord et une de nombre ("au trois quarts" pour "aux trois quarts"). Ajoutons une ponctuation aléatoire et cinq coquilles, et la coupe est pleine. À cent euros l'exemplaire, l'éditeur ne pouvait-il pas faire mieux ? 


Pour conclure 

Voici un volume inégal, construit par ordre décroissant de pertinence, d'importance ou de notoriété des titres, semble-t-il, ce qui ne signifie pas que les personnages et leurs aventures sont de moins en moins captivants au fil des pages. Les lecteurs le constateront, ces récits de l'âge de bronze sont plus fantastiques que réellement horrifiques. En plus des références mythologiques (les golems, les dragons) et cinématographiques qui viennent à l'esprit (les films de la Hammer, "L'Exorciste"), ces histoires se caractérisent aussi par un exotisme marqué ; d'Haïti à l'Égypte, en passant par l'Asie, les cadres se situent souvent en dehors de l'Amérique du Nord. L'Homme-Chose, Dracula et le Motard fantôme étant les grands absents, cette anthologie souffre d'un ventre mou ; en gros, tout ce qui se trouve entre la fin de "Frère Vaudou" - voire de "La Momie" - et "Gabriel, chasseur de démons" n'est pas de la bande dessinée marquante. Malgré la qualité fluctuante et le problème de traduction évoqué plus haut, cette anthologie a le mérite d'exister - il faut rendre hommage à l'éditeur - et de proposer un témoignage de l'exploitation du filon fantastique-horrifique par Marvel à une époque où la Comics Code Authority était plus souple. Un second volume - "Marvel Horror : Le Retour" - est paru en novembre 2023. 


Mon verdict : ★★★★☆

Barbüz
Copyright © 2014 Les BD de Barbüz

Le Zombie, Frère Vaudou, La Momie, Le Colosse, Gorgolla, Fin Fang Foom, Le Golem, Gabriel chasseur de démons, L'Épouvantail, Modred le Mystique

2 commentaires:

  1. Génial !!!

    Dans les petits formats Arédit-Artima du siècle dernier, j'avais pu lire quelques épisodes de La momie vivante, et cela m'avait enchanté. Malheureusement ces épisodes étaient disséminés au petit bonheur la chance dans lesdites publications : parfois un unique épisode, parfois une suite de plusieurs, et parfois la série s'arrêtait sans raison, ou passait dans une autre publication.

    Quand j'ai recommencé à relire des comics VO fin des années 2000, il n'existait pas de rééditions abordables de ces séries. C'est donc une vraie joie que de pouvoir les redécouvrir ici.

    Zombie : mince, je pense être passé complètement à côté. Ton article fait très envie, avec un de mes scénaristes préférés (Steve Gerber) et le tandem Pablo Marcos & Alfredo Alcala. Je vais aller chercher quelques pages sur internet pour le plaisir des yeux.

    Frère Vaudou avec Gene Colan : une association qui fait rêver. Plusieurs scénaristes ont tenté dans les années 2010 de le faire revenir en grâce, mais sans parvenir à trouver la bonne interprétation de la mythologie Vaudou.

    N'Kantu : je suis allé vérifier, c'est encore Steve Gerber !

    Golem : je me souviens également de cet épisode de Marvel Two-in-One dans Spécial Strange, avec le mot Emeth gravé sur son front.

    Gabriel devil-hunter : je n'ai rencontré qu'une de ses versions ultérieures dans la série Hellstorm: Prince of Lies (1993), de Rafael Bieves & Michael Bair.

    https://www.babelio.com/livres/Nieves-Hellstrom-Prince-of-Lies/1287355/critiques/2472449

    Un article passionnant, mille mercis pour ces souvenirs et pour leur contextualisation.

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    1. Merci, et bien volontiers. Inutile de te préciser que la lecture m'a pris plus de temps que l'écriture de l'article ! J'ai même dû m'y reprendre à plusieurs fois, car je voulais lire l'anthologie d'un seul coup.

      Je te confirme que le Zombie est un coup de cœur. J'espère que Panini Comics va en publier une intégrale.

      Colan sur Frère Vaudou. C'est super, mais sans Colan et comme personnage recyclé dans d'autres série, ça ne vaut pas tripette, un commentaire qui s'applique également aux autres.

      Gabriel - Pour moi le second coup de cœur de cette compilation. Même remarque que pour le Zombie.

      J'ai bien l'intention de me procurer le second volet, qui inclut des histoires des années 1980.

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