"Superman for All Seasons" est un diptyque sorti chez SEMIC en 2001 (en VO, il s'agit d'une mini-série en quatre parties, une pour chaque saison, publiée entre juillet et octobre 1998). Ce second tome, qui date de novembre 2001, comprend les deux dernières parties, l'automne et l'hiver. SEMIC n'ont pas traduit le titre de la VO pour leur édition.
"Superman for All Seasons" a été entièrement écrit par Jeph Loeb et illustré par Tim Sale ; la mise en couleur a été réalisée par le Danois Bjarne Hansen.
Après Jonathan Kent (le printemps) et Lois Lane (l'été), Lex Luthor est à son tour narrateur, pour la troisième partie et saison, l'automne. À la suite des événements narrés à la fin du tome précédent, Luthor a été arrêté. Il est incarcéré, juste pour une nuit. Il a l'impression d'avoir été trompé. Après tout, n'a-t-il pas dédié sa vie à Metropolis ? N'a-t-il pas façonné cette ville ? Il rentre chez lui en hélicoptère, surveillé par un Superman qui tient à ce que Luthor reste bien chez lui.
Refusant de s'apitoyer sur son propre sort, l'homme d'affaires prépare une stratégie qui devrait lui permettre de redorer son blason et de rentrer dans les grâces des forces de l'ordre. Voyant Superman le surveiller à la fenêtre, Luthor lui conseille de profiter des faveurs du public tant qu'elles durent.
Il se rend ensuite dans l'un de ses laboratoires. Un certain docteur Teng y effectue des expérimentations sur une jeune femme qui n'est autre que Jenny Vaughn, la biochimiste que Superman avait sauvée d'un incendie dans la seconde partie. Vaughn en était devenue obsédée par son sauveur. Teng a installé son cobaye sur un siège, lui a apposé des écarteurs de paupières et lui diffuse, en boucle, des images d'exploits de Superman.
Plus tard, dans les bureaux du Daily Planet, Clark Kent et Lois Lane sont en train de se chamailler ; la belle journaliste, fouinant, a en effet trouvé et lu une lettre que Clark adressait à ses parents. Alors que l'indiscrète jeune femme se rebiffe devant les reproches de Clark, elle perd soudainement connaissance, comme la totalité de ses collègues à l'exception de Clark...
Ce second tome est tout simplement excellent, c'est une merveille, c'est un régal. Moins naïf (dans le sens littéraire du terme) que le premier, il transforme les aventures de Superman, de Clark Kent, en une chronique douce-amère particulièrement émouvante. Nul doute qu'Urban Comics finiront par rééditer ce petit bijou, qui en sera alors à sa troisième édition (la seconde étant celle de Panini Comics).
Mon verdict : ★★★★★
Barbuz
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Après Jonathan Kent (le printemps) et Lois Lane (l'été), Lex Luthor est à son tour narrateur, pour la troisième partie et saison, l'automne. À la suite des événements narrés à la fin du tome précédent, Luthor a été arrêté. Il est incarcéré, juste pour une nuit. Il a l'impression d'avoir été trompé. Après tout, n'a-t-il pas dédié sa vie à Metropolis ? N'a-t-il pas façonné cette ville ? Il rentre chez lui en hélicoptère, surveillé par un Superman qui tient à ce que Luthor reste bien chez lui.
Refusant de s'apitoyer sur son propre sort, l'homme d'affaires prépare une stratégie qui devrait lui permettre de redorer son blason et de rentrer dans les grâces des forces de l'ordre. Voyant Superman le surveiller à la fenêtre, Luthor lui conseille de profiter des faveurs du public tant qu'elles durent.
Il se rend ensuite dans l'un de ses laboratoires. Un certain docteur Teng y effectue des expérimentations sur une jeune femme qui n'est autre que Jenny Vaughn, la biochimiste que Superman avait sauvée d'un incendie dans la seconde partie. Vaughn en était devenue obsédée par son sauveur. Teng a installé son cobaye sur un siège, lui a apposé des écarteurs de paupières et lui diffuse, en boucle, des images d'exploits de Superman.
Plus tard, dans les bureaux du Daily Planet, Clark Kent et Lois Lane sont en train de se chamailler ; la belle journaliste, fouinant, a en effet trouvé et lu une lettre que Clark adressait à ses parents. Alors que l'indiscrète jeune femme se rebiffe devant les reproches de Clark, elle perd soudainement connaissance, comme la totalité de ses collègues à l'exception de Clark...
Les auteurs nous narrent comment Lex Luthor prépare sa première grande tentative de vengeance contre Superman. Luthor est indéniablement la vedette de la troisième partie. Il est retors, impitoyable et machiavélique. Il va parvenir à faire douter Superman, ce héros qu'il déteste tant pour être parvenu à s'interposer entre lui et Metropolis, sa ville, avec qui il estime vivre une histoire d'amour.
Superman, de son côté, va vivre sa première traversée du désert à la suite des manigances de Luthor. Après avoir quitté le domicile familial, un événement douloureux pour son père, Clark va revenir à Smallville pour s'y ressourcer et trouver des réponses à ses questions ; Smallville, où rien ne change vraiment jamais, ou presque. Clark va retrouver Pete Ross, que l'amertume des rêves non réalisés et le sentiment d'échec et de vie ratée commencent à ronger et surtout Lana Lang, qui devait être l'amour de sa vie, jusqu'à ce qu'il lui avoue son secret.
Les illustrations de Sale sont remarquables. Le contraste entre ville et campagne est davantage marqué dans ce second tome ; Metropolis est lumineuse, aérée, carrée, moderne et dépouillée. Smallville est très jolie sous la neige. Les dessins de l'artiste, enrichis par les couleurs de Hansen, donnent presque la sensation de ressentir la brise fraîche, la neige crisser sous ses pas ou l'ambiance chaleureuse du drugstore.
Dans l'ensemble, la traduction d'Alex Nikolavitch est bonne. Le texte comporte néanmoins une faute de conjugaison. Deux bulles ont également été inversées lors d'un dialogue entre Lana Lang et Superman.Superman, de son côté, va vivre sa première traversée du désert à la suite des manigances de Luthor. Après avoir quitté le domicile familial, un événement douloureux pour son père, Clark va revenir à Smallville pour s'y ressourcer et trouver des réponses à ses questions ; Smallville, où rien ne change vraiment jamais, ou presque. Clark va retrouver Pete Ross, que l'amertume des rêves non réalisés et le sentiment d'échec et de vie ratée commencent à ronger et surtout Lana Lang, qui devait être l'amour de sa vie, jusqu'à ce qu'il lui avoue son secret.
Les illustrations de Sale sont remarquables. Le contraste entre ville et campagne est davantage marqué dans ce second tome ; Metropolis est lumineuse, aérée, carrée, moderne et dépouillée. Smallville est très jolie sous la neige. Les dessins de l'artiste, enrichis par les couleurs de Hansen, donnent presque la sensation de ressentir la brise fraîche, la neige crisser sous ses pas ou l'ambiance chaleureuse du drugstore.
Ce second tome est tout simplement excellent, c'est une merveille, c'est un régal. Moins naïf (dans le sens littéraire du terme) que le premier, il transforme les aventures de Superman, de Clark Kent, en une chronique douce-amère particulièrement émouvante. Nul doute qu'Urban Comics finiront par rééditer ce petit bijou, qui en sera alors à sa troisième édition (la seconde étant celle de Panini Comics).
Mon verdict : ★★★★★
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Aaaaah : 5 étoiles et une pluie de louanges (excellent, merveille, régal).
RépondreSupprimer100% d'accord : je n'ai rien à rajouter. :)
Je note que tu appelais déjà une réédition d'Urban comics.
"Tu appelais déjà une réédition d'Urban comics." Exact, et j'ai du mal à croire qu'ils n'ont toujours pas réédité cette perle ! Ou alors j'ai dû passer à côté, ce qui me surprendrait.
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