Le second tome de la série "JLA" est un album d'approximativement cent vingt pages, sorti chez SEMIC en avril 2005. S'il n'y a de titre ni sur la couverture, ni sur la tranche, c'est que ce recueil comprend deux histoires : "Fable" ("The Queen of Fables" en VO, JLA #47-49) et "Une équipe de rêve" ("Divided We Fall" en VO, JLA #50-54). Ces aventures de la Ligue de Justice s'inscrivent dans la continuité et font suite à "La Tour de Babel" ("Tower of Babel" en VO).
"Fable" a été écrit par Mark Waid. Bryan Hitch, J. H. Williams III et Javier Saltares se partagent les illustrations. Leur travail est encré par Paul Neary, Mick Gray et Chris Ivy et mis en couleur par Laura Depuy.
C'est également Waid qui a scénarisé "Une équipe de rêve". La réalisation des dessins a été répartie entre Hitch, Phil Jimenez, Ty Templeton, Doug Mahnke et Mark Pajarillo. L'équipe d'encreurs est composée de Neary, Kevin Nowlan, Drew Geraci et Walden Wong. Ici encore, c'est Depuy qui a colorisé les illustrations.
"Fable" a été écrit par Mark Waid. Bryan Hitch, J. H. Williams III et Javier Saltares se partagent les illustrations. Leur travail est encré par Paul Neary, Mick Gray et Chris Ivy et mis en couleur par Laura Depuy.
C'est également Waid qui a scénarisé "Une équipe de rêve". La réalisation des dessins a été répartie entre Hitch, Phil Jimenez, Ty Templeton, Doug Mahnke et Mark Pajarillo. L'équipe d'encreurs est composée de Neary, Kevin Nowlan, Drew Geraci et Walden Wong. Ici encore, c'est Depuy qui a colorisé les illustrations.
Dans "Fable", une jeune femme examine un ancien livre qu'elle a reçu en héritage d'une aïeule à la réputation sulfureuse. Pensant qu'il s'agit d'un recueil de contes, elle a l'idée d'en lire une histoire à son fils afin qu'il s'endorme, mais, effarée par la nature horrifique des histoires, elle ne peut choisir un titre. Soudain, elle entend des bruits en provenance de son appartement. Voulant fuir avec son fils, elle réalise, horrifiée, qu'il a été transformé en poupée de chiffons. Elle est aussitôt attaquée par des gnomes. Avant d'être mise à mort, elle entraperçoit les pages du livre virevolter pour former la silhouette d'une femme étrangement accoutrée et dont le visage respire le mal et la cruauté...
La Ligue de Justice affronte une reine de contes dont l'âme est corrompue et qui cherche à se venger de sa fille, Blanche Neige, mais qui va la confondre avec Wonder Woman. S'inspirer des contes de fées n'est pas ce qui convient le mieux à la Ligue de Justice. Cette histoire manichéenne, pleine de clichés et aux dialogues de potaches flirte avec le ridicule.
Les dessins de Hitch et ceux de Williams (surtout ceux de Williams) auraient pu sauver une toute petite partie de l'ensemble, mais Saltares n'est franchement pas à la hauteur des deux autres dessinateurs et la différence de niveau entre les artistes est trop flagrante.
Mon verdict : ★☆☆☆☆
Dans "Une équipe de rêve", Superman rend visite à Batman après les événements de la dernière aventure. L'Homme d'acier explique à son ancien compagnon d'armes que la Ligue de Justice semble avoir atteint son point de rupture et lui affirme que Batman est le seul à être capable de remédier à la situation. Superman ajoute que la dernière affaire sur laquelle la Ligue de Justice est intervenue n'a fait qu'aggraver les frictions entre ses membres. Il n'était pas présent lorsque la Ligue a dû se séparer en trois équipes de deux devant se rendre en plusieurs endroits afin d'affronter le Dr Destiny...
"Une équipe de rêve" revient sur les raisons qui ont mené à l'éviction de Batman de la Ligue de Justice et comment il va reprendre sa place. Tout ça pour ça ? Finalement, l'idée n'aura pas été exploitée jusqu'au bout. Pour le reste, l'intrigue secondaire, qui met en scène le Dr Destiny est compliquée et pénible à suivre. La caractérisation des personnages frise ici encore la caricature et l'histoire se termine sur une pirouette du scénariste.
Là encore, comme dans l'histoire précédente, la foultitude de dessinateurs n'aide pas à maintenir le niveau d'homogénéité visuelle. Hitch et Jimenez creusent l'écart avec Templeton, Pajarillo et Mahnke, dont le style, à l'époque, n'était pas arrivé à maturité.
Dans "Une équipe de rêve", Superman rend visite à Batman après les événements de la dernière aventure. L'Homme d'acier explique à son ancien compagnon d'armes que la Ligue de Justice semble avoir atteint son point de rupture et lui affirme que Batman est le seul à être capable de remédier à la situation. Superman ajoute que la dernière affaire sur laquelle la Ligue de Justice est intervenue n'a fait qu'aggraver les frictions entre ses membres. Il n'était pas présent lorsque la Ligue a dû se séparer en trois équipes de deux devant se rendre en plusieurs endroits afin d'affronter le Dr Destiny...
"Une équipe de rêve" revient sur les raisons qui ont mené à l'éviction de Batman de la Ligue de Justice et comment il va reprendre sa place. Tout ça pour ça ? Finalement, l'idée n'aura pas été exploitée jusqu'au bout. Pour le reste, l'intrigue secondaire, qui met en scène le Dr Destiny est compliquée et pénible à suivre. La caractérisation des personnages frise ici encore la caricature et l'histoire se termine sur une pirouette du scénariste.
Là encore, comme dans l'histoire précédente, la foultitude de dessinateurs n'aide pas à maintenir le niveau d'homogénéité visuelle. Hitch et Jimenez creusent l'écart avec Templeton, Pajarillo et Mahnke, dont le style, à l'époque, n'était pas arrivé à maturité.
Mon verdict : ★★☆☆☆
Il n'y a pas grand-chose à redire sur la traduction de KGBen, des studios MAKMA. Le texte comporte néanmoins une petite faute.
"Fable", récit croisé entre super-héros et personnages de contes de fées, ne captive pas, et "Une équipe de rêve" s'embourbe dans une intrigue secondaire psychédélique. Ces épisodes particulièrement décevants de Waid ne méritaient pas d'être publiés en album.
Il n'y a pas grand-chose à redire sur la traduction de KGBen, des studios MAKMA. Le texte comporte néanmoins une petite faute.
"Fable", récit croisé entre super-héros et personnages de contes de fées, ne captive pas, et "Une équipe de rêve" s'embourbe dans une intrigue secondaire psychédélique. Ces épisodes particulièrement décevants de Waid ne méritaient pas d'être publiés en album.
Barbuz
Que 2 étoiles : j'enlève donc ces épisodes de mes lectures potentielles. D'un uatre côté, j'avais déjà été refroidi par Tower of Babel qui ne m'avait pas semblé à la hauteur de sa réputation.
RépondreSupprimerPourtant la liste de créateurs est alléchante : Mark Waid Bryan Hitch, J.H. Williams III, Phil Jimenez, Kevin Nowlan, Doug Mahnke.
J'avais - semble-t-il - été sérieusement échaudé par la valse des dessinateurs, dont les niveaux sont sensiblement différents. Avec le recul, je suis surpris d'avoir été dur avec Mahnke.
SupprimerJ'avais moi aussi lu "Tower of Babel", et même deux fois, je crois, mais sans parvenir à être convaincu. Moi non plus, je n'avais pas compris la raison d'une telle réputation.