"Fais un sourire, Maggy", sorti en 2014, est le premier tome de la
série "Maggy Garrisson", créée par le prolifique Laurent Chabosy, alias Lewis
Trondheim (à qui l'on doit notamment les séries de l'univers "Donjon", "Ralph Azham" ou "Texas Cowboys") et Stéphane
Oiry ("La Nouvelle Bande des Pieds nickelés").
Trondheim a écrit le scénario de cet album de quarante-six planches. Oiry en a réalisé les illustrations, l'encrage et la mise en couleur. Cette nouvelle série est publiée aux éditions Dupuis.
La deuxième de couverture et la première page sont ornées d'un plan de la ville de Londres (donc en double page), sur lequel se détache la silhouette de Maggy Garrisson, en train de fumer.
Trondheim a écrit le scénario de cet album de quarante-six planches. Oiry en a réalisé les illustrations, l'encrage et la mise en couleur. Cette nouvelle série est publiée aux éditions Dupuis.
La deuxième de couverture et la première page sont ornées d'un plan de la ville de Londres (donc en double page), sur lequel se détache la silhouette de Maggy Garrisson, en train de fumer.
À Londres, par un jour pluvieux, une jeune femme, Maggy
Garrisson, se rend à son premier jour de travail après presque deux années de
chômage. Sa voisine de palier lui a obtenu un poste de secrétaire auprès de son
neveu, un détective privé du nom d'Anthony Wight. Cette fois-ci, Maggy semble bien décidée à garder son poste.
Son enthousiasme prend un coup lorsqu'elle entre dans le
bureau de Wight. Ce dernier, ivre, s'est assoupi à son bureau, devant une partie de solitaire sur ordinateur. L'agence est
un véritable capharnaüm. Lorsque le téléphone sonne, Maggy y répond presque machinalement et note le premier message - un flot d'injures. Elle classe ensuite quelques papiers et tente, tant bien que mal, de mettre un peu d'ordre dans le bordélique bureau, avant de faire connaissance d'une occupante de l'immeuble, une dame âgée, qui vient demander des nouvelles de Rodrigo.
Cette visite a réveillé Anthony Wight, qui affirme à Maggy que ledit Rodrigo est mort ; un certain Steevy l'aurait mangé. N'ayant aucune preuve, Wight n'a pu empocher la récompense de soixante-dix livres, d'autant que Steevy rend de petits services à la copropriété. Il tuerait d'indésirables squatteurs dans les caves. Sur ces propos, Wight sort et donne congé à Maggy. La jeune femme va comprendre que Steevy est un chat appartenant à l'une des occupantes, tandis que Rodrigo était le canari de Madame Simmons. Rendant visite à celle-ci, Maggy va vite trouver le moyen de se faire soixante-dix livres facilement.
Cette visite a réveillé Anthony Wight, qui affirme à Maggy que ledit Rodrigo est mort ; un certain Steevy l'aurait mangé. N'ayant aucune preuve, Wight n'a pu empocher la récompense de soixante-dix livres, d'autant que Steevy rend de petits services à la copropriété. Il tuerait d'indésirables squatteurs dans les caves. Sur ces propos, Wight sort et donne congé à Maggy. La jeune femme va comprendre que Steevy est un chat appartenant à l'une des occupantes, tandis que Rodrigo était le canari de Madame Simmons. Rendant visite à celle-ci, Maggy va vite trouver le moyen de se faire soixante-dix livres facilement.
Quelques jours plus tard, en arrivant au travail, elle aperçoit
une ambulance garée devant l'immeuble de l'agence. Wight s'y trouve, sur un brancard. Il a été passé à tabac et est mal en point. Il tente - sans succès - de dire quelque chose Maggy, mais ne parvient à prononcer que deux syllabes : "por", puis "port". Maggy croise une jeune policière en uniforme qui inspecte les lieux ; les deux jeunes femmes sympathisent presque immédiatement et, sur proposition de Maggy, décident de sortir
boire un verre dans un pub le soir venu. Après un moment passé à jauger les hommes, Maggy et son amie vont joindre l'utile à l'agréable lorsque le patron leur propose soixante livres si elles retrouvent une balle de cricket dédicacée qui vient de lui être dérobée.
Le lendemain, Wight appelle Maggy et lui demande
de retrouver son portefeuille. Intriguée, elle le fouille mais n'y
remarque rien de particulier. Elle s'aperçoit que l'agence est surveillée par un voyou qui la prend en filature dès qu'elle sort de l'immeuble...
Trondheim, avec beaucoup d'humour et un soupçon de
mélancolie, met en scène une jeune femme qui, malgré sa solitude et les difficultés de sa vie quotidienne (qu'elles soient financières, professionnelles ou sentimentales), n'a encore perdu ni ses illusions, ni sa naïveté, qui semble apprécier le fait d'aider son prochain - surtout quand elle s'y retrouve et qu'elle peut empocher une petite commission au passage - et, surtout, qui
est diablement astucieuse et débrouillarde. Elle va se lancer dans une enquête
lors de laquelle une amitié se nouera et dont un amour naîtra.
Oiry réalise un remarquable travail d'encrage ; ses lumières
et ses couleurs lui permettent de talentueusement retranscrire la variété des
ambiances du scénario et de donner vie aux décors, que ce soit les rues de
Londres, les pubs ou la jetée de Brighton.
Avec ce premier tome réussi, la série "Maggy
Garrisson" s'annonce particulièrement prometteuse. Le second volume, intitulé "L'Homme qui est entré dans mon lit" (par la même équipe), ne s'est pas fait attendre, puisqu'il est sorti en avril 2015.
Mon verdict : ★★★★☆
Barbuz
Je suppose que cet album et cette série ont dû marquer leur temps car je trouve souvent des critiques dessus. Je retiens de ton article que le personnage principal est incroyablement attachant.
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