En novembre 2005, Panini Comics sortaient, dans leur collection DC Archives, le premier de deux tomes consacrés au Batman du milieu des années soixante. Ce volume contient les #327 à 333 (mai à novembre 1964) de la série "Detective Comics" et les #164 à 167 (juin, août, septembre et novembre 1964) de la série "Batman".
Ce recueil compte onze numéros complets pour un total de quatorze histoires, le magazine "Batman" étant encore, à l'époque, un bimestriel en comptant deux (bien que le #167 n'en propose qu'une).
Ce recueil compte onze numéros complets pour un total de quatorze histoires, le magazine "Batman" étant encore, à l'époque, un bimestriel en comptant deux (bien que le #167 n'en propose qu'une).
Parmi les scénaristes figurent John Broome (1913-1999), France Herron (1918-1966), Bill Finger (1914-1974) et Gardner Fox (1911-1986). Bob Kane (1915-1998) et Carmine Infantino (1925-2013) se partagent la tâche de dessinateur. Joe Giella encre tous les récits et la plupart des couvertures, sauf deux (par Murphy Anderson).
"L'Énigme du masque !" : Batman et Robin tentent de capturer un escroc qui les neutralise toujours d'une bien étrange façon...
"Hold-up à double sécurité !" : Le concert d'un groupe de musique country vient perturber les plans d'un audacieux cambrioleur...
"L'Art et la manière de sauver la face !" : Le Club des Limiers de Gotham City se réunit et examine une nouvelle candidature...
"Cartel des gangs !" : Batman et Robin affrontent le Cartel des Gangs. Mais Alfred, le majordome, va se mêler de leur enquête...
"Le Château de tous les dangers !" : Le malfrat Frank Pragnel a été reconnu sous les traits d'Albert Maunch, châtelain anglais...
"L'Homme qui démissionna de l'humanité !" : Des analyses médicales révèlent au gouverneur Andrew Warner qu'il est un mutant...
"Dilemme pour la fille de l'inspecteur !" : Batman est invité à la remise des diplômes de l'Académie de police de Gotham City...
"L'Idole déchue de Gotham City !" : Des hommes étrangement molestés ont pour seul point commun d'avoir déjeuné au Coq d'Or...
"Double Chausse-trappe !" : Deux malfrats souhaitant se faire un nom découvrent, par hasard, l'un des secrets de Batman...
"Rendez-vous de la cambriole !" : Bruce Wayne organise un gala de charité au manoir. Mais un gang de détrousseurs va s'inviter...
"Le Musée des hommes substitués !" : Bruce Wayne, après s'être fait prendre en photo dans un musée, réalise que son visage a changé et que sa mémoire s'estompe...
"Qui donc rira le dernier ?" : Les histoires du Joker provoquent de véritables crises de fou rire et lui permettent de procéder à des cambriolages en toute impunité...
"Terre, heure zéro !" : Batman et Robin sont témoins de l'assassinat d'un agent d'Interpol qui venait apporter des informations sur l'Hydre, le syndicat mondial du crime...
"Le Cimetière des éléphants !" : Alice Foss tente de convaincre Batman et Robin de partir à la recherche de son fiancé, Evan Bender, qui court un danger en Afrique...
À la fin des années cinquante, les aventures de Batman se vendent de moins en moins. Les scénaristes, pour palier cette érosion des ventes, produisent d'abord des intrigues de science-fiction, mais Batman perd de sa substance et sa popularité décline inexorablement. Julius Schwartz (1915-2004) va proposer de nouvelles pistes au scénariste France Herron et, surtout, recommander le dessinateur Carmine Infantino. Les équipes artistiques vont ramener le justicier masqué à ses sources et procéder à quelques adaptations (costume légèrement modifié, nouvelle Bat-Mobile). Batman se modernise donc, renoue avec sa réputation de meilleur détective du monde et va résoudre des énigmes souvent inextricables. Le style graphique de Carmine Infantino est plus dynamique et plus moderne que celui de Bob Kane, mais l'encrage de Giella parvient à donner l'illusion d'une certaine homogénéité entre les dessins des deux artistes.
Les crédits de la traduction ont été oubliés ; il est probable qu'il s'agisse de Geneviève Coulomb. Le texte comprend des onomatopées non traduites, des traductions littérales, des mots inconnus et des fautes d'orthographe, d'accord ou de conjugaison.
Côté mise en page, le sommaire est mal présenté et comporte une erreur (le Detective Comics #329 est sorti en juillet 1964, pas en mai). L'effort de documentation (un prologue de quatre pages et de courtes biographies des auteurs et artistes) est à noter.
Malgré quelques curiosités, les histoires de ce recueil ne sont pas inoubliables, mais elles présentent un intérêt documentaire : Batman évolue (davantage dans la forme que dans le fond) et retrouve ses racines tout en restant dans le répertoire grand public.
Mon verdict : ★★★☆☆
"L'Énigme du masque !" : Batman et Robin tentent de capturer un escroc qui les neutralise toujours d'une bien étrange façon...
"Hold-up à double sécurité !" : Le concert d'un groupe de musique country vient perturber les plans d'un audacieux cambrioleur...
"L'Art et la manière de sauver la face !" : Le Club des Limiers de Gotham City se réunit et examine une nouvelle candidature...
"Cartel des gangs !" : Batman et Robin affrontent le Cartel des Gangs. Mais Alfred, le majordome, va se mêler de leur enquête...
"Le Château de tous les dangers !" : Le malfrat Frank Pragnel a été reconnu sous les traits d'Albert Maunch, châtelain anglais...
"L'Homme qui démissionna de l'humanité !" : Des analyses médicales révèlent au gouverneur Andrew Warner qu'il est un mutant...
"Dilemme pour la fille de l'inspecteur !" : Batman est invité à la remise des diplômes de l'Académie de police de Gotham City...
"L'Idole déchue de Gotham City !" : Des hommes étrangement molestés ont pour seul point commun d'avoir déjeuné au Coq d'Or...
"Double Chausse-trappe !" : Deux malfrats souhaitant se faire un nom découvrent, par hasard, l'un des secrets de Batman...
"Rendez-vous de la cambriole !" : Bruce Wayne organise un gala de charité au manoir. Mais un gang de détrousseurs va s'inviter...
"Le Musée des hommes substitués !" : Bruce Wayne, après s'être fait prendre en photo dans un musée, réalise que son visage a changé et que sa mémoire s'estompe...
"Qui donc rira le dernier ?" : Les histoires du Joker provoquent de véritables crises de fou rire et lui permettent de procéder à des cambriolages en toute impunité...
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À la fin des années cinquante, les aventures de Batman se vendent de moins en moins. Les scénaristes, pour palier cette érosion des ventes, produisent d'abord des intrigues de science-fiction, mais Batman perd de sa substance et sa popularité décline inexorablement. Julius Schwartz (1915-2004) va proposer de nouvelles pistes au scénariste France Herron et, surtout, recommander le dessinateur Carmine Infantino. Les équipes artistiques vont ramener le justicier masqué à ses sources et procéder à quelques adaptations (costume légèrement modifié, nouvelle Bat-Mobile). Batman se modernise donc, renoue avec sa réputation de meilleur détective du monde et va résoudre des énigmes souvent inextricables. Le style graphique de Carmine Infantino est plus dynamique et plus moderne que celui de Bob Kane, mais l'encrage de Giella parvient à donner l'illusion d'une certaine homogénéité entre les dessins des deux artistes.
Les crédits de la traduction ont été oubliés ; il est probable qu'il s'agisse de Geneviève Coulomb. Le texte comprend des onomatopées non traduites, des traductions littérales, des mots inconnus et des fautes d'orthographe, d'accord ou de conjugaison.
Côté mise en page, le sommaire est mal présenté et comporte une erreur (le Detective Comics #329 est sorti en juillet 1964, pas en mai). L'effort de documentation (un prologue de quatre pages et de courtes biographies des auteurs et artistes) est à noter.
Malgré quelques curiosités, les histoires de ce recueil ne sont pas inoubliables, mais elles présentent un intérêt documentaire : Batman évolue (davantage dans la forme que dans le fond) et retrouve ses racines tout en restant dans le répertoire grand public.
Mon verdict : ★★★☆☆
Barbuz
Il ne me semble pas avoir lu d'épisodes datant de cette période dans la série Batman.
RépondreSupprimerJ'avais fait un article spécial costume de Batman pour Bruce Lit où j'avais évoqué sa mise à jour par Carmine Infantino.
http://www.brucetringale.com/ils-lui-sont-tous-passes-dessus/
Les dessins de Bob Kane : en fait il ne dessinait plus rien à cette époque. Mark Evanier a récemment publié une série en 7 parties sur qui dessinait la série Batman. Le lien pour la 2ème partie se trouve en bas de la page de la 1ère :
https://www.newsfromme.com/2021/12/15/a-fateful-thursday-part-1/
Je vois que la traduction mérite de figurer parmi les meilleures : des mots inconnus !
Merci pour les liens.
SupprimerJ'ai justement visionné l'émission de ComicTropes consacrées à Bob Kane ; c'est stupéfiant. Rien que l'anecdote de Steranko vaut son pesant d'or à elle seule !
Mais je me demande aussi : pourquoi tout cela ne sort que quatre-vingts ans après et pourquoi pas plus tôt ?