En janvier 2007, Panini Comics publiaient, dans la collection DC Icons, le second des quatre tomes de "Justice", un album cartonné de quatre-vingt-dix planches. En VO, cette saga consacrée à la Ligue de Justice (également intitulée "Justice") est sortie sous la forme d'une mini-série en douze numéros (2005-2007).
"Justice" a été réalisé par Jim Krueger, Alex Ross et Doug Braithwaite. L'histoire est de Krueger et Ross ; Krueger en a développé le scénario. Les dessins sont de Braithwaite et l'encrage de Ross.
À l'issue du premier tome, nous quittions une Ligue de Justice sous pression. Sous pression adverse, d'abord. Des super-criminels, mus par un cauchemar commun et récurrent, ont décidé de faire alliance. Guidés par ces visions apocalyptiques, ils se sont unis pour faire tomber la Ligue de Justice, persuadés qu'ils sont le seul espoir de l'humanité. Brainiac, aidé de Black Manta, est parvenu à capturer Aquaman, qu'il semble avoir l'intention de disséquer - à vif. Le Limier martien est tombé sous les coups des attaques psychiques de Gorilla Grodd. Le Sphinx a réussi à dérober des informations confidentielles à Batman et Red Tornado a été mystérieusement poussé à l'autodestruction. Sous pression médiatique, ensuite. Alors que les super-criminels se posent comme les véritables - et inattendus - remèdes aux maux les plus variés (faim, désertification, invalidité) d'une humanité désorientée, la Ligue est étrangement absente. Et les médias se relayent pour incessamment poser les mêmes questions. Où sont les membres de la Ligue de Justice ? Que font-ils donc ? Et pourquoi ce silence ?
Le discours de Lex Luthor, de Poison Ivy, du Dr Nygma et de Black Manta est retransmis aux foules du monde entier par l’intermédiaire d'hologrammes diffusés partout sur le globe. Lors de leur prise de parole, les malfaiteurs remettent en question le rôle de la Ligue, accusant ses représentants de ne pas rendre le monde meilleur malgré leurs super-pouvoirs. Luthor n'hésite pas à qualifier leur prétendue inaction de "criminelle". Les acolytes dépeignent la Ligue comme une organisation faussement vertueuse et dont les membres sont trop éloignés des souffrances quotidiennes de l'humanité.
Au même moment, Clark Kent est attaqué simultanément par Bizarro, le Parasite, Metallo et Solomon Grundy. Le Green Lantern Hal Jordan est envoyé dans le vide spatial par Sinestro, qui le surprend par un tunnel Boum. Oliver Queen et Dinah Lance sont assaillis chez eux par l'Épouvantail et Gueule d'Argile. Diana Prince est agressée par une Cheetah en furie. Toyman et ses jouets mortels s'en prennent à Carter et Shiera Hall. Giganta blesse Ray Palmer d'un tir de fusil à lunette. Et lorsque Flash fonce au secours de Superman, il réalise qu'il ne peut plus s'arrêter de courir...
Dans ce second tome, l'intrigue commence tout doucement à percer ; le leadership de cette association de super-criminels lève un pan de rideau sur son jeu. L'action se déroule dans la continuité du tome précédent, bien que la balance semble - lentement - se rééquilibrer pour aboutir à un statu quo. Notons le thème de la médiatisation - ou plutôt de la surmédiatisation - des super-héros ; les moindres faits et gestes de ceux-ci sont guettés par les médias, tandis que les super-criminels semblent être rompus aux exercices de communication publique. Krueger et Ross n'oublient pas l'humour, en témoigne la scène franchement désopilante entre Olivier Queen et Dinah Lance dans l'appartement, suite à l'agression de Gueule d'Argile et de l'Épouvantail.
Braithwaite réalise les dessins, mais Ross, comme précédemment, s'approprie la partie visuelle tant il marque la saga de son empreinte grâce à sa technique de couleur directe. Certaines cases sont fabuleuses, notamment celles des scènes de la Bat-Cave.
La traduction a été confiée à Jérémy Manesse, qui réalise ici un travail irréprochable. Les bonus de fin de volume consistent en des couvertures de Ross et en des fiches fictives tirées des dossiers secrets de Bruce Wayne, illustrées par Braithwaite et Ross.
Au même moment, Clark Kent est attaqué simultanément par Bizarro, le Parasite, Metallo et Solomon Grundy. Le Green Lantern Hal Jordan est envoyé dans le vide spatial par Sinestro, qui le surprend par un tunnel Boum. Oliver Queen et Dinah Lance sont assaillis chez eux par l'Épouvantail et Gueule d'Argile. Diana Prince est agressée par une Cheetah en furie. Toyman et ses jouets mortels s'en prennent à Carter et Shiera Hall. Giganta blesse Ray Palmer d'un tir de fusil à lunette. Et lorsque Flash fonce au secours de Superman, il réalise qu'il ne peut plus s'arrêter de courir...
Dans ce second tome, l'intrigue commence tout doucement à percer ; le leadership de cette association de super-criminels lève un pan de rideau sur son jeu. L'action se déroule dans la continuité du tome précédent, bien que la balance semble - lentement - se rééquilibrer pour aboutir à un statu quo. Notons le thème de la médiatisation - ou plutôt de la surmédiatisation - des super-héros ; les moindres faits et gestes de ceux-ci sont guettés par les médias, tandis que les super-criminels semblent être rompus aux exercices de communication publique. Krueger et Ross n'oublient pas l'humour, en témoigne la scène franchement désopilante entre Olivier Queen et Dinah Lance dans l'appartement, suite à l'agression de Gueule d'Argile et de l'Épouvantail.
Braithwaite réalise les dessins, mais Ross, comme précédemment, s'approprie la partie visuelle tant il marque la saga de son empreinte grâce à sa technique de couleur directe. Certaines cases sont fabuleuses, notamment celles des scènes de la Bat-Cave.
La traduction a été confiée à Jérémy Manesse, qui réalise ici un travail irréprochable. Les bonus de fin de volume consistent en des couvertures de Ross et en des fiches fictives tirées des dossiers secrets de Bruce Wayne, illustrées par Braithwaite et Ross.
Le second tome de cette saga se termine sur un statu quo. L'intrigue avance lentement et l'effet de surprise est un peu passé ; ce volume est donc légèrement en-deçà du précédent. Cela reste néanmoins de la bande dessinée super-héroïque de qualité.
Au même moment, Clark Kent est attaqué simultanément par [...] plus s'arrêter de courir... - Je ne me souviens plus du tout de ce passage : je me serais attendu à ce que les criminels intervertissent leur habituel.
RépondreSupprimerRoss, comme précédemment, s'approprie la partie visuelle : je gardais le souvenir de dessins moins fluides que ceux de Ross sur Marvels ou Kingdom Come, mais c'est un souvenir lointain.
La traduction a été confiée à Jérémy Manesse, qui réalise ici un travail irréprochable. - J'ai appris en lisant tes articles que ce n'est pas si courant que ça.