Wolfman écrit tous les épisodes. Pérez dessine les huit numéros de la série régulière ("The New Teen Titans") et toutes les couvertures. Carmine Infantino (1925-2013) illustre le "Best of DC" #18. Romeo Tanghal encre tous les numéros, y compris le "Best of DC", et Adrienne Roy (1953-2010) réalise les mises en couleur.
Harold Appleton, l'un des membres du conseil d'administration de Dayton Industries, tente désespérément d'échapper à des petits soldats et autres jouets meurtriers qui l'assaillent dans son bureau. Appleton est cerné par les miniatures, qui l'abattent. Peu après, Vernon Questor, l'assistant administratif du PDG, Steve Dayton, convoque le Jeune Titan Garfield Logan, alias Changelin, pour lui annoncer la mauvaise nouvelle ; Appleton est le quatrième membre du conseil d'administration de l'entreprise qui a été assassiné. Ses membres travaillent sur un projet secret du nom de Prométhium. Questor demande à Garfield, fils adoptif du richissime industriel, de présider le conseil d'administration en l'absence du patron, parti à l'autre bout du monde poursuivre Madame Rouge, une super-criminelle qui a causé la perte de la Doom Patrol. Agacé, Logan se rebiffe et refuse de faire face à ses responsabilités. Il se réfugie dans sa chambre, se remémore quelques mélancoliques souvenirs d'enfance, jusqu'à ce qu'il remarque que l'un de ses jouets, un robot armé d'un pistolet laser installé sur l'une des étagères, se mette à bouger. Garfield n'a que le temps de se métamorphoser en gorille et d'éviter la décharge avant de parvenir à détruire le petit robot. La situation semblant plus sérieuse qu'il ne le pensait et Questor étant plutôt alarmiste, Garfield Logan décide d'appeler à l'aide un compagnon d'armes : Robin, l'adolescent prodige, équipier de Batman.
Robin arrive quelque temps plus tard. Questor lui explique le projet Prométhium, une source d'énergie auto-régénératrice aux multiples usages bénéfiques mais qui peut aussi être incroyablement destructrice. Lorsque Robin demande à Questor qui voudrait s'emparer du Prométhium, le cadre évoque Jordan Weir, un chercheur qui avait déjà fait de la prison après une carrière criminelle sous l'identité du Marionnettiste...
Les Jeunes Titans sont plongés dans des aventures fantastiques et mythologiques. Wolfman ne retrouve plus le sens de la tragédie personnelle qui faisait la réussite des premiers numéros ; il donne une autre orientation à l'équipe de jeunes super-héros. Les psychés des personnages sont moins creusée (certains sont néanmoins davantage "psychanalysés" que d'autres, notamment Changelin et Cyborg) et les scènes introspectives sont moins nombreuses. Ces histoires-ci sont avant tout de grandes aventures animées par un souffle épique. Wolfman n'hésite pas à séparer le groupe en deux ; les femmes luttent aux côtés des Amazones et des Dieux de l'Olympe contre les Titans de la mythologie, tandis que les hommes poursuivent les assassins de la Doom Patrol.
Le style graphique de Pérez est d'un classicisme à l'épreuve du temps. L'artiste produit des planches aux proportions irréprochables et aux fonds de cases toujours aussi détaillés. Le personnage de Raven est peut-être graphiquement moins réussi que dans les premiers épisodes. Infantino fait preuve de plus de créativité que Pérez dans l'utilisation des plans et de la perspective, mais ses personnages sont moins expressifs.
Les crédits de la traduction ne sont pas mentionnés, mais il est à parier qu'il s'agit de Geneviève Coulomb. Les expressions grotesques et l'omission quasi systématique de la forme négative rendent la lecture pénible. La différence de qualité de texte avec l'album précédent, traduit par Jérémy Manesse, est frappante. Force est de constater - s'il le faut encore - que la qualité d'une traduction peut sublimer une œuvre.
Ce second tome perd un peu ce qui avait fait le choc du tome précédent. Il semblerait que Wolfman ait davantage privilégié le spectacle que la tragédie. Il n'en reste que les aventures des Jeunes Titans sont souvent enthousiasmantes, parfois passionnantes.
Harold Appleton, l'un des membres du conseil d'administration de Dayton Industries, tente désespérément d'échapper à des petits soldats et autres jouets meurtriers qui l'assaillent dans son bureau. Appleton est cerné par les miniatures, qui l'abattent. Peu après, Vernon Questor, l'assistant administratif du PDG, Steve Dayton, convoque le Jeune Titan Garfield Logan, alias Changelin, pour lui annoncer la mauvaise nouvelle ; Appleton est le quatrième membre du conseil d'administration de l'entreprise qui a été assassiné. Ses membres travaillent sur un projet secret du nom de Prométhium. Questor demande à Garfield, fils adoptif du richissime industriel, de présider le conseil d'administration en l'absence du patron, parti à l'autre bout du monde poursuivre Madame Rouge, une super-criminelle qui a causé la perte de la Doom Patrol. Agacé, Logan se rebiffe et refuse de faire face à ses responsabilités. Il se réfugie dans sa chambre, se remémore quelques mélancoliques souvenirs d'enfance, jusqu'à ce qu'il remarque que l'un de ses jouets, un robot armé d'un pistolet laser installé sur l'une des étagères, se mette à bouger. Garfield n'a que le temps de se métamorphoser en gorille et d'éviter la décharge avant de parvenir à détruire le petit robot. La situation semblant plus sérieuse qu'il ne le pensait et Questor étant plutôt alarmiste, Garfield Logan décide d'appeler à l'aide un compagnon d'armes : Robin, l'adolescent prodige, équipier de Batman.
Robin arrive quelque temps plus tard. Questor lui explique le projet Prométhium, une source d'énergie auto-régénératrice aux multiples usages bénéfiques mais qui peut aussi être incroyablement destructrice. Lorsque Robin demande à Questor qui voudrait s'emparer du Prométhium, le cadre évoque Jordan Weir, un chercheur qui avait déjà fait de la prison après une carrière criminelle sous l'identité du Marionnettiste...
Les Jeunes Titans sont plongés dans des aventures fantastiques et mythologiques. Wolfman ne retrouve plus le sens de la tragédie personnelle qui faisait la réussite des premiers numéros ; il donne une autre orientation à l'équipe de jeunes super-héros. Les psychés des personnages sont moins creusée (certains sont néanmoins davantage "psychanalysés" que d'autres, notamment Changelin et Cyborg) et les scènes introspectives sont moins nombreuses. Ces histoires-ci sont avant tout de grandes aventures animées par un souffle épique. Wolfman n'hésite pas à séparer le groupe en deux ; les femmes luttent aux côtés des Amazones et des Dieux de l'Olympe contre les Titans de la mythologie, tandis que les hommes poursuivent les assassins de la Doom Patrol.
Le style graphique de Pérez est d'un classicisme à l'épreuve du temps. L'artiste produit des planches aux proportions irréprochables et aux fonds de cases toujours aussi détaillés. Le personnage de Raven est peut-être graphiquement moins réussi que dans les premiers épisodes. Infantino fait preuve de plus de créativité que Pérez dans l'utilisation des plans et de la perspective, mais ses personnages sont moins expressifs.
Les crédits de la traduction ne sont pas mentionnés, mais il est à parier qu'il s'agit de Geneviève Coulomb. Les expressions grotesques et l'omission quasi systématique de la forme négative rendent la lecture pénible. La différence de qualité de texte avec l'album précédent, traduit par Jérémy Manesse, est frappante. Force est de constater - s'il le faut encore - que la qualité d'une traduction peut sublimer une œuvre.
Ce second tome perd un peu ce qui avait fait le choc du tome précédent. Il semblerait que Wolfman ait davantage privilégié le spectacle que la tragédie. Il n'en reste que les aventures des Jeunes Titans sont souvent enthousiasmantes, parfois passionnantes.
Mon verdict : ★★★★☆
Barbuz
C'est avec ce tome que j'ai commencé à apprécier la série pour le plaisir, et pas uniquement pour sa valeur historique : ça m'a fait plaisir de pouvoir appréhender la qualité des ces épisodes.
RépondreSupprimerLe style graphique de Pérez est d'un classicisme à l'épreuve du temps : 100% d'accord, quel plaisir pour les yeux.
Mon commentaire en version courte - Oui, c'est une narration datée, que ce soit pour le volume de texte et le style de l'écriture, ou pour les dessins qui peuvent paraître appliqués. Oui, il faut investir du temps dans la lecture de chaque épisode pour pouvoir se mettre en phase avec le rythme de cette narration. Une fois cette adaptation réalisée, le charme opère : le lecteur ressent toute l'implication des auteurs pour ces personnages et pour les possibilités imaginaires que permettent l'univers partagé DC et le genre superhéros. Le lecteur prend le temps de faire connaissance avec ces individus adolescents ou jeunes adultes, leurs convictions, leurs espoirs, leurs chagrins, leurs peines, leur plaisir de faire partie d'une équipe, etc. Il est certain de revenir pour le tome suivant.
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Je me souviens avec clarté que j'avais trouvé le second tome en deçà du premier. Je leur mets la même note - quatre étoiles - alors que je me montre assez sévère à l'égard de Wolfman.
SupprimerJ'attends de relire la réédition d'Urban Comics avec impatience, mais ça ne sera pas avant plusieurs mois.