"Cosmic Odyssey" est un album cartonné de cent quatre-vingt-quatre planches, sorti chez Panini Comics en janvier 2008 (collection DC Anthologie). En VO, "Cosmic Odyssey" (titre identique) est une mini-série en quatre numéros de quarante-huit planches chacun, publiée entre décembre 1988 et mars 1989.
L'histoire a été conçue et écrite par le scénariste Jim Starlin. Starlin est peut-être davantage connu pour son travail chez Marvel, notamment autour du personnage de Thanos ; pour DC Comics, il a produit, entre autres, plusieurs mini-séries, dont "The Cult". Les dessins ont été réalisés par Mike Mignola. Chez DC Comics, Mignola a également travaillé sur "Gotham by Gaslight". L'encrage est de Carlos Garzón et la mise en couleur est de Steve Oliff.
L'histoire a été conçue et écrite par le scénariste Jim Starlin. Starlin est peut-être davantage connu pour son travail chez Marvel, notamment autour du personnage de Thanos ; pour DC Comics, il a produit, entre autres, plusieurs mini-séries, dont "The Cult". Les dessins ont été réalisés par Mike Mignola. Chez DC Comics, Mignola a également travaillé sur "Gotham by Gaslight". L'encrage est de Carlos Garzón et la mise en couleur est de Steve Oliff.
La nuit, à Gotham City, il y a six mois. Un tunnel boom s'ouvre dans une rue déserte et déverse une horde de paradémons et de soldats d'Apokolips, la planète de Darkseid. Ils ont reçu l'ordre d'installer un générateur de champs de force le plus rapidement possible, afin de faciliter l'occupation de la Terre par les forces d'Apokolips. Leurs plans sont dérangés par l'intervention de Superman et Lightray. C'est la débandade instantanée. Les guerriers rouvrent aussitôt le tunnel boom et s'enfuient vers Apokolips, sans même s'apercevoir qu'ils laissent l'un des leurs derrière eux.
Le système solaire d'Alpha du Centaure, il y a deux semaines. Un tunnel boom s'ouvre ; en sort Metron, sur sa chaise de Mobius. Hébété, il ne semble être que l'ombre de lui-même. Darkseid et ses troupes émergent d'un autre tunnel. Le maître d'Apokolips ordonne à ses techno-chefs de récupérer toutes les données disponibles et de procéder rapidement. Darkseid se demande si Metron a découvert le secret de l'Équation d'Anti-Vie. Les techno-chefs travaillent vite et finissent leur tâche. Darkseid leur ordonne d'emmener Metron afin d'en tirer des informations si besoin est.
Une semaine s'écoule. Sur Apokolips, Darkseid laisse libre cours à ses réflexions. Il croyait que la découverte de ce secret allait lui permettre de régner sur d'autres mondes en plus du sien. Mais les informations qu'il a obtenues de Metron, bien que l'esprit de celui-ci soit brisé, ont mis fin à ses ambitions ; une menace d'une incroyable ampleur se dresse devant lui, et il réalise qu'il va devoir demander de l'aide pour y faire face. Pire : comprenant que c'est de héros dont il a besoin, ce sont à ses ennemis jurés qu'il va devoir demander secours.
Gotham City, au même moment. Le commissaire Gordon a fait appel à Batman ; l'agent Bester n'est pas rentré de patrouille. C'est la dixième personne à disparaître dans le quartier lors des six derniers mois. Batman descend dans les égouts la nuit venue...
Starlin met en scène un danger cosmique, face auquel Darkseid va devoir s'allier avec les plus grands super-héros. Superman, le Limier martien, Batman, l'ex-Green Lantern John Stewart, Jason Blood (alias Etrigan) et Starfire ne semblent pas encore se connaître. Le scénariste conçoit une intrigue de qualité qui repose sur plusieurs thèmes sous-jacents : l'utilisation d'armes de destruction massive, les conséquences d'une inextinguible soif de connaissance ou encore le fait de continuer à vivre malgré un incommensurable sentiment de culpabilité. La caractérisation des personnages est une réussite. Bien qu'une histoire de cette ampleur apporte son lot de tragédies, l'humour n'est pas absent de ces pages (voir la scène à la Maison-Blanche).
Mignola n'a pas encore trente ans lorsqu'il s'attelle à cette mini-série. Son art n'est pas encore à son firmament ; il ne créera "Hellboy" que six ans plus tard. Le style graphique de l'artiste n'est pas encore arrivé à maturité, mais il contient déjà la plupart des éléments qui le définiront, notamment le travail sur les contrastes, appuyés par une importante utilisation d'aplats de noir, ou la variété des plans. Mignola nous gratifie ici de superbes planches (entre autres, l'arrivée des super-héros sur Néo-Genesis), mises en valeur par l'encrage de Garzón et les couleurs d'Oliff. Le découpage de l'action, classique, est irréprochable tant il est limpide. Les personnages sont soignés ; Mignola a réalisé un vrai travail sur les expressions des visages et des regards.
Une semaine s'écoule. Sur Apokolips, Darkseid laisse libre cours à ses réflexions. Il croyait que la découverte de ce secret allait lui permettre de régner sur d'autres mondes en plus du sien. Mais les informations qu'il a obtenues de Metron, bien que l'esprit de celui-ci soit brisé, ont mis fin à ses ambitions ; une menace d'une incroyable ampleur se dresse devant lui, et il réalise qu'il va devoir demander de l'aide pour y faire face. Pire : comprenant que c'est de héros dont il a besoin, ce sont à ses ennemis jurés qu'il va devoir demander secours.
Gotham City, au même moment. Le commissaire Gordon a fait appel à Batman ; l'agent Bester n'est pas rentré de patrouille. C'est la dixième personne à disparaître dans le quartier lors des six derniers mois. Batman descend dans les égouts la nuit venue...
Starlin met en scène un danger cosmique, face auquel Darkseid va devoir s'allier avec les plus grands super-héros. Superman, le Limier martien, Batman, l'ex-Green Lantern John Stewart, Jason Blood (alias Etrigan) et Starfire ne semblent pas encore se connaître. Le scénariste conçoit une intrigue de qualité qui repose sur plusieurs thèmes sous-jacents : l'utilisation d'armes de destruction massive, les conséquences d'une inextinguible soif de connaissance ou encore le fait de continuer à vivre malgré un incommensurable sentiment de culpabilité. La caractérisation des personnages est une réussite. Bien qu'une histoire de cette ampleur apporte son lot de tragédies, l'humour n'est pas absent de ces pages (voir la scène à la Maison-Blanche).
Mignola n'a pas encore trente ans lorsqu'il s'attelle à cette mini-série. Son art n'est pas encore à son firmament ; il ne créera "Hellboy" que six ans plus tard. Le style graphique de l'artiste n'est pas encore arrivé à maturité, mais il contient déjà la plupart des éléments qui le définiront, notamment le travail sur les contrastes, appuyés par une importante utilisation d'aplats de noir, ou la variété des plans. Mignola nous gratifie ici de superbes planches (entre autres, l'arrivée des super-héros sur Néo-Genesis), mises en valeur par l'encrage de Garzón et les couleurs d'Oliff. Le découpage de l'action, classique, est irréprochable tant il est limpide. Les personnages sont soignés ; Mignola a réalisé un vrai travail sur les expressions des visages et des regards.
Cette équipe artistique brillante que forment Jim Starlin et Mike Mignola nous offre un récit intelligent, prenant, bien ficelé, illustré par un Mignola en grande forme, avec des caractérisations réussies et servi par l'excellente traduction de Thomas Davier.
Mon verdict : ★★★★★
Au contraire de toi, je n'avais emballé ni par le scénario trop mécanique à mon goût, ni par les dessins de Mignola qui, comme tu l'expliques bien, n'a pas encore fini de virer sa cuti.
RépondreSupprimerMerci Présence pour tous tes commentaires.
SupprimerÀ très bientôt, sur Amazon (même si je n'y poste plus), sur Bruce Lit ou ici.
Bon week-end.