"Le Cercle" est le second des deux tomes que Panini Comics ont consacrés à Wonder Woman dans leur collection DC Heroes. C'est un album à la couverture flexible de cent trente-quatre planches.
Bien qu'il porte le numéro 2, "Le Cercle" n'est pourtant pas la suite directe de "Qui est Wonder Woman ?", Panini Comics ayant fait l'impasse sur plusieurs numéros (les #5 à 13). Cet album s'ouvre sur une nouvelle histoire ; ignorer ce qu'il s'est passé dans les numéros précédents n'empêche pas la compréhension de l'intrigue.
Ce tome comporte deux arcs. Le premier, l'arc principal, est intitulé "Le Cercle" ("The Circle" en VO). Il comprend les numéros 14 à 17 (janvier à avril 2008) de la série VO. Il a été écrit par Gail Simone. Terry Dodson, épaulé par son épouse Rachel à l'encrage, illustre les trois premiers chapitres. Il partage la tâche de dessinateur avec Ron Randall pour le quatrième. "Expatriée" ("Expatriate" en VO) est le second arc. Il est composé des numéros #18-19 (mai et juin 2008). Le scénario est toujours de Simone, mais cette fois-ci les dessins sont signés Bernard Chang.
"Le Cercle". Le soleil s'est couché l'Île du Paradis. Hippolyte se rend à quatre cachots, chacun d'entre eux situé à l'un des points cardinaux de l'île. Elle demande à chaque prisonnière si elle se repent. La réponse est invariable : "Jamais". Au sud, cependant, la prisonnière, Alcyone, après avoir refusé de se repentir, la rappelle et lui offre un diadème de bois. Décontenancée, Hippolyte répète à la captive qu'elle a trahi. Alcyone rétorque que c'est plutôt Hippolyte qui s'est rendue coupable de trahison en donnant naissance au dragon. Elle prie la reine de tuer sa fille ou de lui dire la vérité. Hippolyte, craignant de blesser sa fille, refuse. Elle brise le diadème et s'éloigne. La captive fait le serment de la sauver...
"Le Cercle" aurait été brillant si Simone avait préservé l'atmosphère de tragédie des premières pages. Mais cette tragédie, entre nazis d'opérette, singes intelligents et divinités oubliées, s'embourbe dans la légèreté.
Les rondeurs du style graphique de Dodson conviennent très bien au ton choisi par la scénariste. Malheureusement, les dessins immobiles, sans mouvement, bien moins expressifs et finalement moins finis de Randall viennent plomber le dernier chapitre.
Mon verdict : ★★☆☆☆
"Expatriée". Wonder Woman rend visite à Tom Tresser à l'hôpital. Elle souhaite lui parler et s'assure qu'il a tous ses esprits avant de lui offrir deux bijoux. Tresser étant décontenancé, elle lui explique qu'elle lui fait la cour. À sa sortie, elle échappe à une nuée de fans qui la guettent. Elle entend le bruit d'un vaisseau spatial survoler l'hôpital et court vers l'extérieur. Prête pour le combat, elle attend le débarquement...
Dans "Expatriée", Simone pousse le ton humoristique plus loin, des fans de Diana et de leurs commentaires absurdes à cette caricature totale qu'est le peuple khund. La morale du récit (peut-on pardonner à des génocidaires ?) laisse franchement dubitatif.
La Diana de Chang est longiligne, mais ne dégage pas de puissance physique. Les visages que dessine l'artiste manquent d'expressivité. Son talent est malgré tout réel, comme en témoigne la double page du combat entre Wonder Woman et Procanon Kaa.
Mon verdict : ★★☆☆☆
"Le Cercle". Le soleil s'est couché l'Île du Paradis. Hippolyte se rend à quatre cachots, chacun d'entre eux situé à l'un des points cardinaux de l'île. Elle demande à chaque prisonnière si elle se repent. La réponse est invariable : "Jamais". Au sud, cependant, la prisonnière, Alcyone, après avoir refusé de se repentir, la rappelle et lui offre un diadème de bois. Décontenancée, Hippolyte répète à la captive qu'elle a trahi. Alcyone rétorque que c'est plutôt Hippolyte qui s'est rendue coupable de trahison en donnant naissance au dragon. Elle prie la reine de tuer sa fille ou de lui dire la vérité. Hippolyte, craignant de blesser sa fille, refuse. Elle brise le diadème et s'éloigne. La captive fait le serment de la sauver...
"Le Cercle" aurait été brillant si Simone avait préservé l'atmosphère de tragédie des premières pages. Mais cette tragédie, entre nazis d'opérette, singes intelligents et divinités oubliées, s'embourbe dans la légèreté.
Les rondeurs du style graphique de Dodson conviennent très bien au ton choisi par la scénariste. Malheureusement, les dessins immobiles, sans mouvement, bien moins expressifs et finalement moins finis de Randall viennent plomber le dernier chapitre.
Mon verdict : ★★☆☆☆
"Expatriée". Wonder Woman rend visite à Tom Tresser à l'hôpital. Elle souhaite lui parler et s'assure qu'il a tous ses esprits avant de lui offrir deux bijoux. Tresser étant décontenancé, elle lui explique qu'elle lui fait la cour. À sa sortie, elle échappe à une nuée de fans qui la guettent. Elle entend le bruit d'un vaisseau spatial survoler l'hôpital et court vers l'extérieur. Prête pour le combat, elle attend le débarquement...
Dans "Expatriée", Simone pousse le ton humoristique plus loin, des fans de Diana et de leurs commentaires absurdes à cette caricature totale qu'est le peuple khund. La morale du récit (peut-on pardonner à des génocidaires ?) laisse franchement dubitatif.
La Diana de Chang est longiligne, mais ne dégage pas de puissance physique. Les visages que dessine l'artiste manquent d'expressivité. Son talent est malgré tout réel, comme en témoigne la double page du combat entre Wonder Woman et Procanon Kaa.
Mon verdict : ★★☆☆☆
Comme l'album précédent, "Qui est Wonder Woman ?", celui-ci est traduit par Jérémy Manesse. Le traducteur vedette de Panini Comics apporte un grand soin au texte.
Cet album et cette vision de Wonder Woman, malgré d'excellentes idées, pâtissent d'un excès de légèreté. Bien que l'on parle d'invasion et de génocide dans les deux arcs, Simone joue la carte de l'humour, de la naïveté, n'hésite pas à accentuer le côté "soap" de certaines scènes et multiplie ainsi les distractions scénaristiques inintéressantes. Finalement, l'auteure offre à la déesse des Amazones une caractérisation superficielle qui ne rend pas forcément hommage à cette icône. À cela viennent malheureusement s'ajouter des contrastes trop marqués de styles graphiques.
Barbuz
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Je note qu'il s'agit d'un commentaire complètement remanié par rapport à celui apparaissant sur amazon, avec une note fortement revue à la baisse. Je me souviens également que le ton humoristique m'avait décontenancé dans un premier temps que je n'y attendais pas du tout.
RépondreSupprimerBien vu !
SupprimerAvec le recul, je me demande ce que j'avais trouvé dans ces pages. Je me dis que j'étais sans doute enthousiasmé par, chose rare, un nouvel album consacré à Wonder Woman ?...