"L'Enfant des étoiles" est le septième tome de "Thorgal". Il est sorti chez Le Lombard en septembre 1984. Cet album fait partie du Cycle des Origines (avec "Aaricia") . D'un point de vue chronologique, c'est par ce tome qu'il faudrait commencer la saga. Il est composé de trois histoires, publiées dans les numéros 14 (troisième trimestre 1981), 18 (idem, 1982) et 22 (idem, 1983) du trimestriel "Super" du journal "Tintin". Elles se déroulent lors de trois périodes de l'enfance et de la jeunesse de Thorgal (le premier âge, l'enfance, puis la préadolescence).
Le scénario a été écrit par Jean Van Hamme, qui restera le scénariste de "Thorgal" jusqu'en 2007, date à laquelle il se retire. La couverture, les dessins, l'encrage ainsi que la mise en couleurs ont été réalisés par Grzegorz Rosiński, qui est toujours dessinateur de la série. Ce tome compte quarante-six planches.
Dans "Le Drakkar perdu", cent-vingt Vikings partent à la conquête d'autres contrées. Les tempêtes et la mer font des ravages. Seuls quinze d'entre eux sont encore vivants, dont Leif Haraldson et Gandalf-le-Fou. Aucune terre à l'horizon. La grogne gagne l'équipage. Gandalf accuse Leif d'être responsable du désastre de l'expédition. Pour le prêtre-sorcier, il reste une peut-être une chance : un sacrifice humain à Ægir, dieu des océans...
Van Hamme, par l'hostilité des éléments et l'absence d'espoir, fait ressortir le pire des Vikings : superstition et pratiques ancestrales d'un autre âge. Ce comportement s'efface à la découverte d'un nourrisson dans sa nacelle. Rosinski établit un parallèle graphique : les trois premiers quarts du récit sont presque en noir et blanc (seuls les visages ressortent) ; soleil et couleurs du jour font leur apparition dans les dernières planches.
Van Hamme, par l'hostilité des éléments et l'absence d'espoir, fait ressortir le pire des Vikings : superstition et pratiques ancestrales d'un autre âge. Ce comportement s'efface à la découverte d'un nourrisson dans sa nacelle. Rosinski établit un parallèle graphique : les trois premiers quarts du récit sont presque en noir et blanc (seuls les visages ressortent) ; soleil et couleurs du jour font leur apparition dans les dernières planches.
Mon verdict : ★★★★☆
Dans "Le métal qui n'existait pas", Nidhogg le serpent défie Ivaldir, le Père de tous les nains, aux dames. L'enjeu est le nom du perdant. Nidhogg remporte la partie. Ivaldir supplie son adversaire de lui rendre son nom, sans lequel il ne peut ni vivre ni mourir. Il est prêt à lui offrir un fabuleux trésor, mais cela ne semble pas intéresser le serpent. Seul un bijou fait dans le Métal qui n'existe pas le ferait changer d'avis...
Dans "Le métal qui n'existait pas", Nidhogg le serpent défie Ivaldir, le Père de tous les nains, aux dames. L'enjeu est le nom du perdant. Nidhogg remporte la partie. Ivaldir supplie son adversaire de lui rendre son nom, sans lequel il ne peut ni vivre ni mourir. Il est prêt à lui offrir un fabuleux trésor, mais cela ne semble pas intéresser le serpent. Seul un bijou fait dans le Métal qui n'existe pas le ferait changer d'avis...
Van Hamme utilise le ton du conte dans cette histoire faussement enfantine. Il met en scène un défi entre deux créatures surnaturelles, dont le résultat de la partie de dames a bien des conséquences. Ce récit captivant est plein de surprises, d'autant que le talent de Rosiński est fortement sollicité (paysages variés, nombreuses créatures fantastiques), avec un sens méticuleux du détail qui suscite l'admiration.
Mon verdict : ★★★★★
Dans "Le Talisman", Thorgal suit l'itinéraire du prêtre-sorcier à travers les bois et arrive à la forêt brûlée. Il continue et atteint les bords d'une rivière aux reflets d'argent, dont il remonte le cours. Plus loin devant lui se dresse un escalier de pierre au sommet duquel trône une vive lueur. Au pied de l'escalier, le garçon se souvient qu'il doit déposer ses armes, puis se cacher le visage en espérant la venue d'un dieu...
Dans "Le Talisman", Thorgal suit l'itinéraire du prêtre-sorcier à travers les bois et arrive à la forêt brûlée. Il continue et atteint les bords d'une rivière aux reflets d'argent, dont il remonte le cours. Plus loin devant lui se dresse un escalier de pierre au sommet duquel trône une vive lueur. Au pied de l'escalier, le garçon se souvient qu'il doit déposer ses armes, puis se cacher le visage en espérant la venue d'un dieu...
Van Hamme nous présente enfin le Peuple des étoiles, les parents de Thorgal et revient sur les raisons pour lesquelles il est arrivé sur Terre et de quelle manière. Ces seize planches sont passionnantes ! Les dessins de Rosiński reflètent tout son talent : variété des paysages, travail sur la couleur, l'ombre et la lumière, et, toujours, ce sens du contraste. L'affrontement entre Xargos et Varth est un exemple de lisibilité.
Mon verdict : ★★★★★
Un album de quarante-six planches découpé en histoires courtes a forcément moins d'impact, mais chaque aventure est captivante. "Le Drakkar perdu" et "Le Talisman" rappellent l'arrivée sur Terre d'un autre personnage de papier légendaire : Superman.
Je n'ai vraisemblablement pas lu ce tome, car je n'avais pas idée que Thorgal est un extraterrestre !
RépondreSupprimerJe suis allé relire l'article de Tornado sur cet album et il effectue le même rapprochement que toi, avec Superman.
http://www.brucetringale.com/good-news-from-the-stars/
Ce rapprochement avec Superman est une évidence. Je serais véritablement scotché si Van Hamme affirmait qu'il n'y a là aucune référence à Superman. Avec le temps, je suppose qu'il aurait démenti le cas échéant. L'article de Wikipédia mentionne lui aussi la référence à Superman. Du coup, j'en viens à me demander ce que Van Hamme a pu lire de Superman.
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