Le neuvième tome de cette intégrale que Panini Comics consacrent aux Vengeurs comprend les douze numéros de la série régulière "Avengers" de l'année 1972, du #95 de janvier au #106 de décembre. Chaque épisode du volume compte vingt planches. Au total, l'épais volume comprend deux cent quarante planches.
Les scénarios des #95 à 104 sont de Roy Thomas, qui coécrit le #95 avec Neal Adams, le #101 avec Harlan Ellison et le #102 avec Chris Claremont. Les #105 et 106 sont de Steven Englehart. Adams dessine les #95 et 96, John Buscema (1927-2002) les #97 et 105, Barry Windsor-Smith les #98 à 100, Rich Buckler (1949-2017) les #101 à 104 et 106. Outre Adams et Smith, Tom Palmer, Sal Buscema, Alan Weiss, Tom Sutton (1937-2002), Joe Sinnott, Syd Shores (1913-1973), Dan Adkins (1937-2013), Jim Mooney (1919-2008), et Dave Cockrum (1943-2006) ont participé à l'encrage.
C'est, à ce jour, la seule édition de ce tome ; l'intégrale est en cours de réédition, au compte-gouttes. La couverture est celle du #100 ; Barry Smith a réalisé dessin, encrage et mise en couleur.
Dans ces pages, les Vengeurs participent à la conclusion de la guerre Kree-Skrull, entamée dans le tome précédent, partent à la recherche de Flèche noire, le souverain des Inhumains, tentent de retrouver Goliath, qui revient sous l'identité de l'Œil-de-Faucon nouveau, dévoilent le complot d'Arès, dieu grec de la guerre, en prêtant main-forte au Chevalier noir et à Hercules et sont manipulés par le Gardien pour la bonne cause : celle de sauver le monde. Le Moissonneur propose un étrange marché à Vision, son frère, qui, de son côté, est témoin malheureux des efforts entrepris par Clint Barton pour séduire Wanda Maximoff, alias la Sorcière rouge. Cette dernière est enlevée par une Sentinelle ;la super-équipe vole à son secours, tandis que Vif-Argent s'assure le concours forcé de Larry Trask. Puis ils se rendent au Chili pour retrouver trois scientifiques. Enfin, Wanda et quelques autres partent à la recherche de Pietro, toujours porté disparu...
Après quelques épisodes excellents, la qualité des histoires de la série baisse d'un bon cran, cette année-là. La conclusion de la Guerre Kree-Skrull devient compliquée, laborieuse, voire tirée par les cheveux, sans doute à cause d'Adams, qui avait des difficultés à gérer son planning, semble-t-il. Le complot d'Arès (qui établit un parallèle avec les "War Hawks", ces va-t-en-guerre soutenant la guerre au Vietnam) a pour seul et unique intérêt de remettre en scène le personnage d'Hercule. Le reste est à peine anecdotique et n'a qu'une valeur documentaire. La composition de l'équipe est plus fluctuante que jamais, entre les membres d'origines et les autres. Ainsi, la Panthère noire, Ant-Man, le Chevalier Noir ou Hulk interviennent-ils le temps d'un épisode pour ne plus revenir ensuite, ou très irrégulièrement. Les caractérisations n'évoluent plus vraiment, à l'exception de Goliath/Œil-de-Faucon, dont le nouveau costume fait aujourd'hui aussi vieillot qu'il est ridicule (Dieu merci, il reviendra vite à l'ancien). L'archer, qui semble avoir oublié la Veuve Noire, commence à éprouver des sentiments pour Wanda, qui, elle, accepte enfin ceux qu'elle ressent pour la Vision. Mais les intrigues amoureuses de ce trio ne sont pas exploitées de façon satisfaisante.
Les scénarios des #95 à 104 sont de Roy Thomas, qui coécrit le #95 avec Neal Adams, le #101 avec Harlan Ellison et le #102 avec Chris Claremont. Les #105 et 106 sont de Steven Englehart. Adams dessine les #95 et 96, John Buscema (1927-2002) les #97 et 105, Barry Windsor-Smith les #98 à 100, Rich Buckler (1949-2017) les #101 à 104 et 106. Outre Adams et Smith, Tom Palmer, Sal Buscema, Alan Weiss, Tom Sutton (1937-2002), Joe Sinnott, Syd Shores (1913-1973), Dan Adkins (1937-2013), Jim Mooney (1919-2008), et Dave Cockrum (1943-2006) ont participé à l'encrage.
C'est, à ce jour, la seule édition de ce tome ; l'intégrale est en cours de réédition, au compte-gouttes. La couverture est celle du #100 ; Barry Smith a réalisé dessin, encrage et mise en couleur.
Dans ces pages, les Vengeurs participent à la conclusion de la guerre Kree-Skrull, entamée dans le tome précédent, partent à la recherche de Flèche noire, le souverain des Inhumains, tentent de retrouver Goliath, qui revient sous l'identité de l'Œil-de-Faucon nouveau, dévoilent le complot d'Arès, dieu grec de la guerre, en prêtant main-forte au Chevalier noir et à Hercules et sont manipulés par le Gardien pour la bonne cause : celle de sauver le monde. Le Moissonneur propose un étrange marché à Vision, son frère, qui, de son côté, est témoin malheureux des efforts entrepris par Clint Barton pour séduire Wanda Maximoff, alias la Sorcière rouge. Cette dernière est enlevée par une Sentinelle ;la super-équipe vole à son secours, tandis que Vif-Argent s'assure le concours forcé de Larry Trask. Puis ils se rendent au Chili pour retrouver trois scientifiques. Enfin, Wanda et quelques autres partent à la recherche de Pietro, toujours porté disparu...
Après quelques épisodes excellents, la qualité des histoires de la série baisse d'un bon cran, cette année-là. La conclusion de la Guerre Kree-Skrull devient compliquée, laborieuse, voire tirée par les cheveux, sans doute à cause d'Adams, qui avait des difficultés à gérer son planning, semble-t-il. Le complot d'Arès (qui établit un parallèle avec les "War Hawks", ces va-t-en-guerre soutenant la guerre au Vietnam) a pour seul et unique intérêt de remettre en scène le personnage d'Hercule. Le reste est à peine anecdotique et n'a qu'une valeur documentaire. La composition de l'équipe est plus fluctuante que jamais, entre les membres d'origines et les autres. Ainsi, la Panthère noire, Ant-Man, le Chevalier Noir ou Hulk interviennent-ils le temps d'un épisode pour ne plus revenir ensuite, ou très irrégulièrement. Les caractérisations n'évoluent plus vraiment, à l'exception de Goliath/Œil-de-Faucon, dont le nouveau costume fait aujourd'hui aussi vieillot qu'il est ridicule (Dieu merci, il reviendra vite à l'ancien). L'archer, qui semble avoir oublié la Veuve Noire, commence à éprouver des sentiments pour Wanda, qui, elle, accepte enfin ceux qu'elle ressent pour la Vision. Mais les intrigues amoureuses de ce trio ne sont pas exploitées de façon satisfaisante.
Adams n'a semble-t-il pas eu suffisamment de temps pour soigner les dessins de la fin de la guerre Kree-Skrull. Buscema (John) ne dessine que deux numéros. Dommage, car le style graphique de Windsor-Smith ne convient pas à l'univers des Vengeurs ; les visages de ses personnages, à géométrie variable, ne sont pas toujours soignés. Quant à Buckler, malgré son travail solide, ce n'est pas un dessinateur de premier plan.
C'est peut-être l'une des meilleures traductions de Laurence Belingard. Avec Belingard, cela ne veut pas dire que c'est bon, car il y a quelques fautes de français. Mais elle soigne davantage son texte que d'habitude. "Vengeurs" devient "Avengers" et "Œil-de-Faucon", "Hawkeye" ; est-ce une absence de cohérence éditoriale des noms des personnages, ou s'agit-il d'une volonté de s'aligner sur la franchise cinématographique ?
Thomas part (ses meilleurs moments sur la série sont derrière), Englehart arrive (il cherche ses marques). Ce tome souffre d'intrigues peu inspirées et de styles de dessins hétérogènes. Dommage ; visuellement, le titre avait atteint des sommets avec Adams.
Mon verdict : ★★☆☆☆
Barbuz
Commentaire sympathique qui me fait me souvenir effectivement des allées et venues des membres de l'équipe au gré de la fantaisie du scénariste. En redécouvrant les premiers travaux de Barry Windsor Smith, j'avais été très surpris de découvrir une telle influence de Jack Kirby dans ses dessins.
RépondreSupprimerOui, c'est vrai. Mais Windsor-Smith sur les "Avengers" ne m'a franchement pas emballé. Je crois savoir que tu apprécies ce dessinateur, sans doute nettement plus que moi.
RépondreSupprimerJe l'apprécie plus sur ses travaux ultérieurs. Je me souviens d'une anecdote à son sujet. Quand il était jeune débutant pour Marvel, il avait fait le voyage depuis l'Angleterre pour travailler. Comme il ne disposait pas de beaucoup de moyens financiers, il lui arrivait de dessiner ses planches sur un banc dans un jardin public.
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