"Après la crise" est le dernier tome de la maxi-série "DC Legacies". Cet album à couverture flexible d'environ cent cinquante planches est sorti chez Panini Comics en octobre 2011 dans la collection DC Heroes. Il reprend les cinq derniers épisodes (décembre 2010 à avril 2011) du titre VO "DC Universe: Legacies".
C'est Len Wein (JLA : "Légendes", parmi tant d'autres) qui a écrit tous les scénarios des numéros de cette série. Le premier chapitre est dessiné par Scott Kolins et Jerry Ordway et encré par George Pérez et Scott Koblish. Les deux suivants, par Kolins, Dan Jurgens et Ordway, encrés par Kolins et Koblish. Le quatrième, par Kolins et Jesús Saíz, encré par Karl Story, Kolins et Robin Riggs. Le dernier, par Kolins, Saíz et Tom Derenick, encré par Story, Kolins et Riggs. Chaque numéro comprend une seconde histoire. Elles sont signées Keith Giffen, Brian Bolland, Frank Quitely, Bill Sienkiewicz et Gary Frank. Outre Sienkiewicz, Al Milgrom, Walt Simonson et Jon Sibal réalisent le travail d'encrage.
Dans le premier tome, Paul Lincoln, aujourd'hui retraité de la police de Metropolis, se remémorait, outre sa jeunesse agitée avec son ami Jim Mahoney, le Crimson Avenger, la fondation de la Société de Justice d'Amérique, les Sept Soldats de la Victoire, les Challengers de l'Inconnu, les Petits Rapporteurs, ou les Metal Men.
Dans cet album-ci, Lincoln se souvient du drame de "Crisis on Infinite Earths" et de ses terribles séquelles. Puis, les événements se suivent : Brimstone et le retour de la Ligue de Justice d'Amérique.
Un beau jour, Lincoln et son coéquipier Bell sont convoqués par le capitaine du commissariat auquel ils sont affectés, celui du 87e district de Metropolis. Leur supérieur hiérarchique leur annonce qu'ils ont réussi leur concours d'inspecteur de police. Il leur remet leurs insignes et les félicite. Leur joie est de courte durée, hélas. En sortant du bureau, ils apprennent d'un journal télévisé que le Joker a gravement blessé Barbara Gordon, la fille du commissaire.
Après quelques pages du journal intime secret de Clark Kent, qui revient sur sa première rencontre avec la Légion des Super-Héros, l'histoire se centre à nouveau sur les souvenirs de Paul Lincoln : l'entrée en scène d'un nouveau Green Lantern (afro-américain). Et puis, deux terribles tragédies : Bane qui brise Batman et Superman et Doomsday qui s'entre-tuent. Une période sombre, qui correspond au drame familial que les Lincoln s'apprêtent à vivre lorsqu'ils apprennent que Diana, l'épouse de Paul et sœur de Jim, est atteinte d'un cancer. La mort de Superman est suivie d'obsèques nationales. De nouveaux Superman apparaissent. Batman regagne son titre de protecteur de Gotham City. Quant à Diana Lincoln, elle promet de lutter pour guérir...
Cette tentative de résumer les grands événements de DC Comics est un exercice de style que Wein réussit, bien que la qualité soit très loin d'un titre tel que "Marvels", sorti chez le concurrent principal six à sept ans plus tôt. Du fait de leur nature de résumé, ces événements sont complètement vidés de leur substance tragique et perdent tout intérêt. L'histoire de cette famille d'Américains moyens frappés par la maladie devient nettement plus intéressante et émouvante que les exploits des super-héros redécouverts par l'intermédiaire de coupures de presse ou de scènes rapides et condensées. La pertinence de la publication de cette mini-série reste aujourd'hui encore à confirmer, d'autant que les "Nouveaux 52" allaient être lancés un an plus tard.
La partie graphique manque d’intérêt et de personnalité. Pourquoi les artistes ont-ils tenté de reproduire le style des planches d'origine ? Seuls les chapitres additionnels des #8 et 9, respectivement illustrés par Quitely et Sienkiewicz, se démarquent du lot.
La traduction, comme dans le tome précédent, est réalisée par Jérôme Wicky. Dans l'ensemble, elle est de qualité, mais le texte est parfois perfectible. Dommage que l'éditeur n'ait pas voulu insérer les couvertures originales entre les différents chapitres.
Cette série ne présente aucun intérêt particulier, sauf, peut-être, celui de permettre aux néophytes d'aborder l'évolution des comics à travers les grandes sagas et les événements les plus importants de l'univers DC Comics, de l'Âge d'or aux "Nouveaux 52".
Mon verdict : ★★☆☆☆
C'est Len Wein (JLA : "Légendes", parmi tant d'autres) qui a écrit tous les scénarios des numéros de cette série. Le premier chapitre est dessiné par Scott Kolins et Jerry Ordway et encré par George Pérez et Scott Koblish. Les deux suivants, par Kolins, Dan Jurgens et Ordway, encrés par Kolins et Koblish. Le quatrième, par Kolins et Jesús Saíz, encré par Karl Story, Kolins et Robin Riggs. Le dernier, par Kolins, Saíz et Tom Derenick, encré par Story, Kolins et Riggs. Chaque numéro comprend une seconde histoire. Elles sont signées Keith Giffen, Brian Bolland, Frank Quitely, Bill Sienkiewicz et Gary Frank. Outre Sienkiewicz, Al Milgrom, Walt Simonson et Jon Sibal réalisent le travail d'encrage.
Dans le premier tome, Paul Lincoln, aujourd'hui retraité de la police de Metropolis, se remémorait, outre sa jeunesse agitée avec son ami Jim Mahoney, le Crimson Avenger, la fondation de la Société de Justice d'Amérique, les Sept Soldats de la Victoire, les Challengers de l'Inconnu, les Petits Rapporteurs, ou les Metal Men.
Dans cet album-ci, Lincoln se souvient du drame de "Crisis on Infinite Earths" et de ses terribles séquelles. Puis, les événements se suivent : Brimstone et le retour de la Ligue de Justice d'Amérique.
Un beau jour, Lincoln et son coéquipier Bell sont convoqués par le capitaine du commissariat auquel ils sont affectés, celui du 87e district de Metropolis. Leur supérieur hiérarchique leur annonce qu'ils ont réussi leur concours d'inspecteur de police. Il leur remet leurs insignes et les félicite. Leur joie est de courte durée, hélas. En sortant du bureau, ils apprennent d'un journal télévisé que le Joker a gravement blessé Barbara Gordon, la fille du commissaire.
Après quelques pages du journal intime secret de Clark Kent, qui revient sur sa première rencontre avec la Légion des Super-Héros, l'histoire se centre à nouveau sur les souvenirs de Paul Lincoln : l'entrée en scène d'un nouveau Green Lantern (afro-américain). Et puis, deux terribles tragédies : Bane qui brise Batman et Superman et Doomsday qui s'entre-tuent. Une période sombre, qui correspond au drame familial que les Lincoln s'apprêtent à vivre lorsqu'ils apprennent que Diana, l'épouse de Paul et sœur de Jim, est atteinte d'un cancer. La mort de Superman est suivie d'obsèques nationales. De nouveaux Superman apparaissent. Batman regagne son titre de protecteur de Gotham City. Quant à Diana Lincoln, elle promet de lutter pour guérir...
Cette tentative de résumer les grands événements de DC Comics est un exercice de style que Wein réussit, bien que la qualité soit très loin d'un titre tel que "Marvels", sorti chez le concurrent principal six à sept ans plus tôt. Du fait de leur nature de résumé, ces événements sont complètement vidés de leur substance tragique et perdent tout intérêt. L'histoire de cette famille d'Américains moyens frappés par la maladie devient nettement plus intéressante et émouvante que les exploits des super-héros redécouverts par l'intermédiaire de coupures de presse ou de scènes rapides et condensées. La pertinence de la publication de cette mini-série reste aujourd'hui encore à confirmer, d'autant que les "Nouveaux 52" allaient être lancés un an plus tard.
La partie graphique manque d’intérêt et de personnalité. Pourquoi les artistes ont-ils tenté de reproduire le style des planches d'origine ? Seuls les chapitres additionnels des #8 et 9, respectivement illustrés par Quitely et Sienkiewicz, se démarquent du lot.
La traduction, comme dans le tome précédent, est réalisée par Jérôme Wicky. Dans l'ensemble, elle est de qualité, mais le texte est parfois perfectible. Dommage que l'éditeur n'ait pas voulu insérer les couvertures originales entre les différents chapitres.
Cette série ne présente aucun intérêt particulier, sauf, peut-être, celui de permettre aux néophytes d'aborder l'évolution des comics à travers les grandes sagas et les événements les plus importants de l'univers DC Comics, de l'Âge d'or aux "Nouveaux 52".
Mon verdict : ★★☆☆☆
Barbuz
Ton commentaire présente l'avantage d'être clair et tranché : au moins je n'éprouve aucun regret. :)
RépondreSupprimerEt pourtant... À l'époque où je fréquentais les forums, ce diptyque avait eu la cote.
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