"Blackest Night" est un album à couverture flexible de près de trois cents planches, sorti dans la collection Big Books de Panini Comics en juillet 2011. C'est un recueil d'histoires du Corps des Green Lantern qui se déroulent lors des événements de "Blackest Night". Parmi ces onze aventures figurent les "Green Lantern Corps" #39-46 (d'octobre 2009 à mai 2010) et les "Blackest Night: Tales of the Corps" #1-3, sortis simultanément en septembre 2009.
L'équipe artistique des "Green Lantern Corps" est composée du scénariste Peter Tomasi et du dessinateur Patrick Gleason (un tandem créatif parmi les meilleurs de DC Comics). Outre Gleason, Rebecca Buchman, Keith Champagne, Tom Nguyen et Prentis Rollins participent à l'encrage. Le "Blackest Night: Tales of the Corps" #1 comprend "Tales of the Blue Lantern: Saint Walker" (scénario de Geoff Johns, dessins de Jerry Ordway), "Tales of the Sinestro Corps: Mongul - For Your Love" (Tomasi, Chris Samnee) et "Tales of the Indigo Tribe" (Johns, Rags Morales). Le #2 est composé de "Tales of the Red Lantern Corps: Fly Away" (Johns, Eddy Barrows), "Tales of the Star Sapphires: Lost Love" (Johns, Gehe Ha) et "Tales of the Orange Lanterns: Blume Godhead" (Tomasi, Tom Mandrake). Enfin, le #3 reprend "Tales of the Green Lantern Corps: New Blood (Kilowog)" (Tomasi, Samnee) et "Tales of the Green Lantern Corps: Daddy's Girl (Arisia)" (Tomasi, Mike Mayhew).
Les Green Lanterns Guy Gardner et Kyle Rayner traversent l'espace en direction d'Oa. Pendant le trajet, ils évoquent leur dernier séjour sur Terre : recueillement sur la tombe de Blue Beetle ou devant la statue de Jade, dîner avec Ice, Hal Jordan et Coast City... Alors que Rayner s'épanche sur ses amours compliqués, ils aperçoivent, au loin, deux céladons (des simples soldats) du Corps. Il s'agit de Soranik Natu et de Iolande. Ils parcourent un bout de chemin ensemble et échangent quelques politesses. Gardner s'enquiert de leur mission, lorsque leurs anneaux les préviennent d'un danger imminent ; des objets inconnus s'approchent d'eux rapidement. C'est alors qu'une nuée d'anneaux noirs les balaie...
Les huit premiers chapitres forment une longue succession de corps-à-corps interstellaires à coups d'anneaux de pouvoir. Malgré la multitude de personnages et les références à la continuité, le scénario de Tomasi reste clair et compréhensible, avec quelques retournements de situation passionnants. Hélas, le manque de liberté éditoriale de l'auteur devient une évidence lorsque l'on assiste aux quasi-morts de deux personnages importants, morts qui n'en sont pas, bien entendu. Gleason, malgré un découpage dynamique, met en scène une narration graphique relativement claire, avec des personnages soignés, facilement identifiables, et des doubles ou pleines pages franchement ren-ver-santes. L'artiste ne lésine pas sur les effets sanguinolents.
Mon verdict : ★★★☆☆
Les "Blackest Night: Tales of the Corps" reviennent sur les présentations de plusieurs corps, les origines de leaders ou de membres (Saint-Walker des Blue Lanterns, Bleez des Red Lanterns, Larfleeze ou la Tribu Indigo) ou de certains Green Lanterns secondaires (Arisia, Ermey). Les équipes artistiques réalisent des pleines pages avec une vue sur les grandes figures de chaque équipe et les pouvoirs et faiblesses des couleurs.
L'intérêt de ces pages qui se feuillettent rapidement est variable et souvent moindre. Les scénarios sont très courts et les styles graphiques, malgré les talents déployés, sont trop hétérogènes pour donner l'impression de lire une somme cohérente, unique.
Mon verdict : ★★☆☆☆
Une fois n'est pas coutume, Laurence Belingard signe une bonne traduction et propose un texte soigné. Dommage que l'éditeur, Panini Comics, n'ait pas préféré insérer les couvertures originales entre les différents chapitres, pour en structurer la lecture.
Ce n'est pas par ce recueil que l'on se lancera dans "Green Lantern". Les lecteurs "novices" pourront être rebutés. Cet album s'adressera plutôt à ceux qui connaissent bien l'univers des Green Lantern et qui ont lu (ou sont sur le point de lire) "Blackest Night".
Barbuz
L'équipe artistique des "Green Lantern Corps" est composée du scénariste Peter Tomasi et du dessinateur Patrick Gleason (un tandem créatif parmi les meilleurs de DC Comics). Outre Gleason, Rebecca Buchman, Keith Champagne, Tom Nguyen et Prentis Rollins participent à l'encrage. Le "Blackest Night: Tales of the Corps" #1 comprend "Tales of the Blue Lantern: Saint Walker" (scénario de Geoff Johns, dessins de Jerry Ordway), "Tales of the Sinestro Corps: Mongul - For Your Love" (Tomasi, Chris Samnee) et "Tales of the Indigo Tribe" (Johns, Rags Morales). Le #2 est composé de "Tales of the Red Lantern Corps: Fly Away" (Johns, Eddy Barrows), "Tales of the Star Sapphires: Lost Love" (Johns, Gehe Ha) et "Tales of the Orange Lanterns: Blume Godhead" (Tomasi, Tom Mandrake). Enfin, le #3 reprend "Tales of the Green Lantern Corps: New Blood (Kilowog)" (Tomasi, Samnee) et "Tales of the Green Lantern Corps: Daddy's Girl (Arisia)" (Tomasi, Mike Mayhew).
Les Green Lanterns Guy Gardner et Kyle Rayner traversent l'espace en direction d'Oa. Pendant le trajet, ils évoquent leur dernier séjour sur Terre : recueillement sur la tombe de Blue Beetle ou devant la statue de Jade, dîner avec Ice, Hal Jordan et Coast City... Alors que Rayner s'épanche sur ses amours compliqués, ils aperçoivent, au loin, deux céladons (des simples soldats) du Corps. Il s'agit de Soranik Natu et de Iolande. Ils parcourent un bout de chemin ensemble et échangent quelques politesses. Gardner s'enquiert de leur mission, lorsque leurs anneaux les préviennent d'un danger imminent ; des objets inconnus s'approchent d'eux rapidement. C'est alors qu'une nuée d'anneaux noirs les balaie...
Les huit premiers chapitres forment une longue succession de corps-à-corps interstellaires à coups d'anneaux de pouvoir. Malgré la multitude de personnages et les références à la continuité, le scénario de Tomasi reste clair et compréhensible, avec quelques retournements de situation passionnants. Hélas, le manque de liberté éditoriale de l'auteur devient une évidence lorsque l'on assiste aux quasi-morts de deux personnages importants, morts qui n'en sont pas, bien entendu. Gleason, malgré un découpage dynamique, met en scène une narration graphique relativement claire, avec des personnages soignés, facilement identifiables, et des doubles ou pleines pages franchement ren-ver-santes. L'artiste ne lésine pas sur les effets sanguinolents.
Mon verdict : ★★★☆☆
Les "Blackest Night: Tales of the Corps" reviennent sur les présentations de plusieurs corps, les origines de leaders ou de membres (Saint-Walker des Blue Lanterns, Bleez des Red Lanterns, Larfleeze ou la Tribu Indigo) ou de certains Green Lanterns secondaires (Arisia, Ermey). Les équipes artistiques réalisent des pleines pages avec une vue sur les grandes figures de chaque équipe et les pouvoirs et faiblesses des couleurs.
L'intérêt de ces pages qui se feuillettent rapidement est variable et souvent moindre. Les scénarios sont très courts et les styles graphiques, malgré les talents déployés, sont trop hétérogènes pour donner l'impression de lire une somme cohérente, unique.
Mon verdict : ★★☆☆☆
Une fois n'est pas coutume, Laurence Belingard signe une bonne traduction et propose un texte soigné. Dommage que l'éditeur, Panini Comics, n'ait pas préféré insérer les couvertures originales entre les différents chapitres, pour en structurer la lecture.
Ce n'est pas par ce recueil que l'on se lancera dans "Green Lantern". Les lecteurs "novices" pourront être rebutés. Cet album s'adressera plutôt à ceux qui connaissent bien l'univers des Green Lantern et qui ont lu (ou sont sur le point de lire) "Blackest Night".
Barbuz
Effectivement, ce n'est pas un recueil pour novices. :)
RépondreSupprimerJe garde un excellent souvenir de cette période des Green Lantern, essentiellement du fait de l'inventivité de Geoff Johns. C'est aussi à partir de ces épisodes que j'ai commencé à apprécier les qualités de scénariste de Peter Tomasi qui ne m'avait pas fait grande impression jusqu'alors.
Peut-être faut-il, pour pleinement apprécier cet album, lire "Blackest Night", ce que je n'ai pas fait (j'ai lu le premier tome, mais ça m'a déplu).
SupprimerEffectivement, j'ai lu Blackest Night en premier, puis les 6 albums connexes de la VO. J'avais trouvé le récit central excellent (dans la catégorie crossover évidemment), au point de vouloir lire tous les autres.
RépondreSupprimerTu vas finir par me convaincre de donner une seconde chance à cette saga...
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